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Les errances de l’artiste nigériane Rahima Gambo, les scènes photographiques marocaines de Yoriyas, le «Pile of Bricks» de l’américain Amos Paul Kennedy Jr., le collectif d’art Slavs and Tatars, le Buenos Aires de Vanessa Bell, autant de comptes Instagram d’artistes et de créateurs qui sont mis à l’honneur par le célèbre journal américain.
L’artiste-photographe Yassine Alaoui Ismaili avait reçu le prix 2019 des « Amis de l’Institut du monde arabe » pour la jeune création contemporaine. Ce prix a pour vocation de promouvoir les artistes émergents de moins de 40 ans issus des pays de la Ligue arabe. A ce titre, Yoriyas avait bénéficié d’une résidence de trois mois au sein de la Cité internationale des arts à Paris et d’une bourse de 3.200 euros qui lui ont permis de réaliser une exposition inédite «Kora, street football and immigration» proposée à voir dans le cadre de l’exposition-événement «Foot et monde arabe: la révolution du ballon rond » montée la même année au siège de l’IMA et qui a intégré par la suite les collections du musée de l’Institut.
De Londres à Dublin, en passant par Hamburg, Milan, San Francisco et Paris, le photographe marocain, âgé de 35 ans, ne cesse de parcourir le monde pour exposer ses créations. Son talent rare a été récompensé en remportant le Premier prix du World Street Photography. Sa série de photos dédiée à Casablanca lui a valu le premier prix des Nuits photographiques d’Essaouira dans la catégorie dédiée aux photographes marocains. Une des photos figurant dans ladite série a également été primée au Photomed Festival. En l’espace de quelques années, Yoriyas a donc collectionné les récompenses les plus prestigieuses et a, entre autres, été publié par les magazines National Geographic et Urban Street Photography, dans le Portfolio Review du New-York times, mais également par des magazines du Royaume-Uni, de Dubaï, du Canada, de la Hollande et de l’Allemagne. Il s’est également distingué par son fameux documentaire qui relie le Maroc à l’Allemagne à travers les fameux Grands Taxis, ces Mercedes des années 70 complètement déglinguées mais si singulières qu’on a du mal à s’en défaire.
Début 2020, il a participé, avec l’exposition “Sortna”, à l’inauguration du Musée national de la photographie situé dans l’enceinte du Fort Rottembourg “Borj El Kebir” à Rabat, crée à l’initiative de la Fondation nationale des musées.