
Mohamed Tarek Sbai s’est mis de manière assez énigmatique dans de beaux draps. Lui, qui s’était assigné, semble-t-il, pour mission de protéger et de préserver les biens publics à travers «son» instance affublée d’ailleurs d’un nom qui reflète sa raison d’être ainsi que ses trop proches collaborateurs ont lamentablement échoué dans leur rencontre avec la presse, récemment dans un luxuriant palace rbati. Et dire que ceux-ci sont censés donner l’exemple, en faisant preuve de sagesse, de maturité et de … transparence. Ne sont-ils pas supposés n’avoir rien à cacher ni à se reprocher, nos amis de ladite instance?
On n’a pas idée de convoquer des journalistes pour qu’ils ne posent que des questions allant dans le sens du poil. C’est là, à vrai dire, une pratique assez courante. Mais s’agissant de l’Instance, on ne peut l’envisager. Et justement, quand il arrive qu’un journaliste pose une question «pas vraiment au programme», on est là pour répondre avec tact, tout en essayant de convaincre sans piquer quelque crise de colère ni chercher à accuser l’autre de jouer le jeu de quelques mystérieuses parties. Surtout quand c’est de l’Instance nationale de la protection des biens publics qu’il s’agit.Mais si l’on s’est employé à vouloir faire taire quelques journalistes impertinents, reproches et rouspétances sont venus de l’intérieur même de ladite Instance. Comment peut-on se permettre un 5 étoiles pour sa conférence de presse, un dîner somptueux, une caravane de bus devant traverser des milliers de kilomètres quand on n’a pas le sou? Simple question posée par des membres du bureau de l’Instance dont le trésorier himself.
Tiens, c’était là la même question posée par les journalistes indésirables!
On n’a pas idée de convoquer des journalistes pour qu’ils ne posent que des questions allant dans le sens du poil. C’est là, à vrai dire, une pratique assez courante. Mais s’agissant de l’Instance, on ne peut l’envisager. Et justement, quand il arrive qu’un journaliste pose une question «pas vraiment au programme», on est là pour répondre avec tact, tout en essayant de convaincre sans piquer quelque crise de colère ni chercher à accuser l’autre de jouer le jeu de quelques mystérieuses parties. Surtout quand c’est de l’Instance nationale de la protection des biens publics qu’il s’agit.Mais si l’on s’est employé à vouloir faire taire quelques journalistes impertinents, reproches et rouspétances sont venus de l’intérieur même de ladite Instance. Comment peut-on se permettre un 5 étoiles pour sa conférence de presse, un dîner somptueux, une caravane de bus devant traverser des milliers de kilomètres quand on n’a pas le sou? Simple question posée par des membres du bureau de l’Instance dont le trésorier himself.
Tiens, c’était là la même question posée par les journalistes indésirables!