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Même si le rythme de ces constructions a enregistré ces derniers temps une baisse substantielle, dans certains quartiers casablancais notamment à Belvédère, des dizaines de chantiers poussent comme des champignons en lieu et place d’anciennes villas. Ces constructions causent souvent des désagréments et des bruits sonores insupportables à longueur de journée aux habitants qui voient même leurs habitudes bouleversées.
A défaut d’un règlement régissant la gestion de ces chantiers, plusieurs mesures doivent être mises en place pour garantir la tranquillité, la propreté, la sécurité aux alentours, la mobilité de la circulation, entre autres. Car, rien de tout cela n’est visible sur nos chantiers de construction qui transforment la vie des habitants en enfer permanent.
Pour le moment, il n’y a pas de normes définies par la loi. Il y a une dizaine d’années, une initiative du regretté Abderrahim Harrouchi, Lydec et l’Ordre des architectes de Casablanca avait défini dans le cadre d’une convention les mesures à prendre en matière de sécurité, de propreté et d’atténuation des nuisances aux mitoyens. Mais, cette initiative n’a pas eu les échos espérés.
On se retrouve aujourd’hui avec des promoteurs qui sitôt le permis de construire en main, s’empressent d’occuper provisoirement le domaine public sans bénéficier des autorisations nécessaires.
Cette anarchie provoque des comportements préjudiciables aux tiers et particulièrement aux mitoyens et aux usagers de la route notamment les piétons et les cyclistes.
Autre aspect de ce laisser-aller et des ennuis causés par cette situation, garer sa voiture, particulièrement pour ceux ne disposant pas de garage, devient un vrai casse-tête et ce en raison, d’une part, de l’étroitesse des rues et, d’autre part, du manque de places à cause des palissades en tôle installées dans certains cas au beau milieu de la rue, des matériaux déposés sur la voie publique, des véhicules et gros engins de chantier qui chargent, déchargent ou stationnent.
Il y a lieu de souligner aussi que tout ce désordre donne lieu, de temps à autre, à des altercations entre passants, chauffeurs ou habitants des quartiers avec les maçons ou les responsables de ces chantiers.
Ces échanges de propos violents dégénèrent parfois en disputes nécessitant l’intervention soit du caid de la commune soit des forces de l’ordre pour rétablir l’ordre.
Il est grand temps de se pencher sérieusement sur ce problème et réglementer les dispositions applicables aux chantiers de construction d’immeubles à l’instar de ce qui se fait sous d’autres cieux.