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Ainsi, le prix Goncourt du premier roman a été décerné à Maylis Besserie, productrice de radio, pour “Le tiers temps”. Publié en février, ce roman, paru aux éditions Gallimard, évoque les derniers jours du dramaturge et écrivain irlandais Samuel Beckett dans une maison de retraite parisienne baptisée “Le Tiers-temps”.
Deux autres romancières étaient en lice pour ce Prix. Il s’agit de Anne Pauly (Avant que j’oublie) et Constance Rivière (Une fille sans histoire).
Le Goncourt de la nouvelle a été attribué à l’écrivaine Anne Serre pour “Au coeur d’un été tout en or” (Mercure de France).
Quant au Goncourt de la biographie, il est revenu au réalisateur et scénariste Thierry Thomas pour “Hugo Pratt, trait pour trait” (Grasset), alors que celui de la poésie est venu récompenser le poète et essayiste Michel Deguy pour l’ensemble de son oeuvre.
Enfin, le prix Goncourt de la poésie, genre qui a connu un regain certain chez les gens pendant ces semaines encagées, est en haut de l’affiche avec la figure tutélaire de Michel Deguy (né en 1930). À la fois poète et philosophe, le créateur de la revue Po&sie est l’une des plumes les plus exigeantes de notre paysage. Pour le poète, le Goncourt vient de boucler une trilogie après le grand prix de poésie de l’Académie française (2004) et le grand prix de poésie de la Société des gens de lettres (2000).
Les membres de l’Académie Goncourt, qui décernent les célèbres récompenses à des auteurs d’expression française, ont choisi d’attribuer leurs prix de printemps le premier jour du déconfinement, alors qu’ils étaient prévus en juin, “pour être en phase avec la très attendue réouverture des librairies et soutenir la profession”, économiquement impactée par l’épidémie de coronavirus.
Il est à rappeler que l’Académie Goncourt, composée de dix membres, a été créée par le testament d’Edmond de Goncourt (juillet 1884). Ce testament, complété par de nombreux codicilles, ouvert après la mort d’Edmond en juillet 1896, chargeait l’exécuteur testamentaire, Alphonse Daudet, de constituer à perpétuité une société littéraire. Elle devrait attribuer un prix annuel de 5 000 francs à un ouvrage littéraire, et une rente annuelle de 6 000 francs à chacun des membres du jury. Dans la pensée du fondateur, elle devait encourager les écrivains originaux, leur éviter « les basses besognes du journalisme » et faire contrepoids à l’Académie française, qu’il jugeait insuffisamment novatrice. Le testament fut contesté par les héritiers, qui intentèrent un procès ; ils furent déboutés.