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Dans ce sens, elle a averti du danger que représentera son adoption puisqu’il menace les libertés syndicales, politiques et publiques, et renforce l’autorité de l’Etat sur les individus. Abouzaid s’est également adressée à Ramid pour lui rappeler que « la loi stipulant la criminalisation de la rupture du jeûne durant le Ramadan n’est pas nouvelle; c’est un simple héritage colonialiste de Lyautey».
La députée a aussi affirmé, vers la fin de son intervention, que ce projet ne traduit nullement l’évolution du système politique marocain, et ne reflète que l’idéologie et la philosophie répressives du ministre en charge du secteur. Il est à noter, par ailleurs que ce projet de Code pénal a été rendu public au début du mois écoulé, avant de susciter une vague de contestations dans les médias sociaux et au sein de la société civile qui, dans sa majorité, a exprimé son indignation.
Ce à quoi, le ministre de la Justice et des Libertés a exprimé son ouverture à toutes les propositions et tous les avis, sans changer pour autant son fusil d’épaule puisqu’il a déclaré à l’occasion d’une rencontre tenue le 20 avril dernier qu’il ne discutera jamais de la question des relations sexuelles hors mariage et de la rupture du jeûne pendant le Ramadan. Justifiant son attitude par le respect de « l’esprit de la société marocaine », il a accusé la société civile et les acteurs politiques qui s’opposent à son projet, d’avoir fait montre « d’opportunisme idéologique ».