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D’après les témoignages de plusieurs citoyens présents sur place, les délits de vol, d’actes d’accrochages et de harcèlements sont trop fréquents à l’occasion du Moussem dans certains centres urbains ou ruraux. De ce fait, les visiteurs du moussem, pourtant l’un des plus grands au Maroc, réclament des mesures sécuritaires sérieuses et efficaces à même de mettre fin aux vols et agressions qui guettent les citoyens.
« Le Moussem des Regragua est l’un des plus longs à l’échelle nationale. Outre son caractère spirituel et social, c’est un grand carrefour commercial qui redynamise l’économie de la province d’Essaouira. De ce fait, des mesures intégrées s’imposent pour protéger adeptes et commerçants afin d’assurer une atmosphère saine à toutes les activités du moussem », demande un citoyen scandalisé par certains aspects négatifs qui se reproduisent chaque année.
Dimanche 26 avril fut la journée de clôture du Moussem qui a duré quarante jours. Des milliers de visiteurs ont afflué vers la commune rurale de Had Dra pour prendre part aux festivités de clôture, marquées surtout par les spectacles équestres rehaussés par la participation de troupes de fantasia issues de plusieurs régions du Royaume. Beaucoup d’efforts sont fournis afin d’assurer une plateforme d’accueil pour toutes les activités prévues pendant deux jours. Malheureusement, certains services de base font toujours défaut à ce carrefour annuel qui a besoin d’améliorations au niveau de ses structures d’accueil.
« Les espaces de restauration sont très modestes pour ne pas dire dans un état dérisoire. Leur capacité d’accueil est loin de satisfaire la grande demande des milliers de visiteurs du moussem », a déclaré un visiteur venant de Casablanca.
D’après plusieurs témoignages, le problème le plus inquiétant est celui de l’absence de blocs sanitaires publics. Les femmes et les enfants sont, à cet effet, mis dans des situations trop gênantes au point de leur faire regretter leur passage par le moussem.
« C’est inadmissible ! Les blocs sanitaires devraient faire partie des premiers services à prévoir à l’occasion de tels rassemblements à caractère commercial et social », s’indigne un visiteur du moussem.
La clôture connaît une très grande affluence des habitants de la province, zone Chiadma surtout. Hommes et femmes font le déplacement en masse pour assister aux activités du moussem qui prend fin dans une atmosphère très festive. De ce fait, les autorités compétentes sont appelées à faire un effort au niveau de la logistique en vue de transporter les visiteurs dans les conditions de sécurité requises.
Malheureusement, et faute de moyens, le transport clandestin bat son plein pendant cet événement. Pire encore, les citoyens sont embarqués dans des conditions loin d’être confortables ou sécurisées.
« On se souvient tous du regrettable accident survenu à l’issue du renversement d’une voiture qui transportait clandestinement des visiteurs du moussem. Malheureusement, les services compétents n’ont pas encore tiré la leçon. Nous assistons à cet effet à un accroissement du transport clandestin sans la moindre réaction de la gendarmerie», regrette un chauffeur de taxi. Pour certains visiteurs, l’accès aux douars complique aussi la résolution du problème de transport clandestin. Les citoyens préfèrent faire appel aux services d’un transporteur qui peut les embarquer via leurs douars au lieu de marcher plusieurs kilomètres avant de trouver un moyen de transport autorisé.