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Ces associations sont unanimes à demander la création d’une commission d’enquête pour désigner les responsables de ces détournements et les déférer devant un tribunal international.
Ces associations lancent un appel pressant au Programme alimentaire mondial (PAM) au Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et au secrétaire général des Nations unies les priant d’user de leur influence, et ce conformément au droit afin qu’un recensement crédible de la population des campements de Tindouf soit effectué et partant déterminer avec exactitude le nombre d’habitants de ces camps. Les signataires des communiqués demandent, également, aux responsables de ces instances d’œuvrer à ce que des mesures prenant en considération le contenu du dernier rapport de l’OLAF, soient prises pour mettre fin au détournement des aides humanitaires qui constituent l’unique source de vie pour les dizaines de milliers de Sahraouis. Tout en lançant un appel à la communauté internationale à intervenir pour sauver les Sahraouis des camps de Tindouf exploités par une bande d’opportunistes soutenus par les autorités algériennes, les signataires demandent aux autorités marocaines de porter, de manière officielle, cette affaire devant les instances internationales et de la considérer comme une violation des droits de l’Homme. Pendant que les associatifs se réunissent à Dakhla pour dénoncer les détournements des aides humanitaires dans les camps, des nouvelles en provenance de Tindouf font état d’une grande détérioration de la santé de Mohamed Abdelaziz. Selon ces nouvelles, le chef du Polisario atteint d’une grave crise d’asthme, aurait été évacué, en urgence, dans le courant de la semaine vers l’Italie où il aurait été admis dans un hôpital à Rome. Atteint depuis plusieurs années de cette maladie respiratoire, l’état d’Abdelaziz se serait dégradé lorsqu’il a piqué une grande colère suite aux révélations de l’OLAF relatives au détournement des aides humanitaires. Mais surtout, après les rumeurs circulant dans les camps et qui font état de la décision de certains membres de l’assemblée populaire de retirer leur confiance au pseudo-gouvernement sahraoui.
Cette annonce justifierait l’absence du chef du Polisario aux dernières assises de l’organisation africaine qui s’étaient tenues à Addis-Abeba, les 30 et 31 janvier dernier et où il avait été remplacé par son pseudo-premier ministre.