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Considéré comme une révélation de la télévision espagnole, Koukouh a su, avec intelligence et persévérance, se frayer un chemin sur la scène artistique et imposer son talent dans le domaine du cinéma.
En témoigne, la présence, loin d'être fortuite, d'Adil Koukouh, le week-end dernier, au gala des prestigieux prix "Goya", l'équivalent des prix César en France. En effet, il s'agit avant tout d'une reconnaissance de son talent et de son parcours par les milieux cinématographiques espagnols.
Ce jeune acteur, originaire de Tétouan, a fait ses débuts en 2014 dans la série de fiction espagnole "El Principe" (le Prince), une série qui a battu les records d'audience avec 5,2 millions de spectateurs.
Le réalisateur de cette production l'avait choisi pour camper le rôle de Driss, un jeune à problèmes vivant dans un quartier populaire du préside occupé de Sebta qui décide de s'échapper aux convoitises d'un réseau terroriste qui l'avait recruté.
"Ma participation dans la série El Principe a marqué un tournant dans ma carrière artistique", a confié le jeune acteur à la MAP.
La popularité et le succès qui ont marqué cette série diffusée sur la chaîne de télévision "Telecinco" ont contribué énormément à sa célébrité en Espagne, notamment auprès des jeunes.
Le jeune acteur, qui a donné la réplique à des grandes stars comme Rubén Cortada, Alex Gonzalez, Jose Coronado, Hiba Abouk, Elia Galera ou encore Thaïs Blume, a affirmé vouloir faire profiter la scène cinématographique marocaine de son talent, si les réalisateurs lui font confiance.
"Actuellement, on constate l'émergence d'une génération de jeunes artistes marocains en Espagne, qui peuvent représenter la communauté marocaine établie dans ce pays et jouer un rôle très important en matière de rapprochement culturel et du renforcement de la connaissance mutuelle entre les deux peuples", a constaté Adil, la vingtaine, en appelant à faire confiance aux jeunes talents et à apporter un soutien aux nouvelles générations d'artistes. Tout en soulignant la nécessité de dépasser les stéréotypes, l'acteur estime que les artistes marocains sont appelés à redoubler d'efforts pour changer les clichés et promouvoir une bonne image de leur pays à l'étranger. Devant le talent, l'origine de l'artiste n'est qu'un détail, a affirmé Adil, citant l'exemple d'acteurs appartenant aux minorités aux Etats-Unis, comme Morgan Freeman ou encore Antonio Banderas, qui ont réussi à s'imposer au plan mondial à coup de travail inlassable et d'abnégation.