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Le Maroc a perdu un homme qui a sacrifié sa vie pour son pays, en luttant contre le colonialisme français, avant de militer, une fois l’indépendance acquise, pour la justice sociale, l’Etat de droit et des libertés.
Le défunt jouissait de nombreuses qualités dont celle de la fidélité. Il était fidèle à ses compagnons de lutte, à ses idées et principes, ne faisant pas de la politique un moyen pour se faire remarquer, tout au contraire, la politique était pour lui un champ pour l’évolution et le développement de la Nation dans un cadre progressiste et moderniste.
Condamné à mort, incarcéré et torturé à plusieurs reprises aussi bien sous le Protectorat qu’après l’indépendance, le défunt s’est toujours investi

Le parcours de Mohamed Mansour était bien loin d’être un long fleuve tranquille. Il a toujours constitué une figure de proue du mouvement ittihadi et a siégé au Bureau politique de l’USFP depuis le Congrès extraordinaire de 1975 aux côtés de grands leaders ittihadis, tels le martyr Omar Benjelloun, les défunts Abdellatif Benjelloun et Mohamed Abed El Jabri, ainsi que Mohamed El Yazghi. Mohamed Mansour comptait, par ailleurs, parmi les militants les plus proches du regretté Abderrahim Bouabid.
Ledéfunt devait être inhumé hier après la prière d’Al Asr au cimetière Achouhada à Casablanca.
Puisse Dieu avoir l’âme de notre cher regretté en Sa Sainte Miséricorde.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.