-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Jusqu'à présent, les auteurs du film ont décidé de garder le silence face à la gronde des réseaux sociaux. C'est finalement l'acteur principal, Michele Morrone, qui a réagi le premier. Interviewé par le site américain E Online, le comédien italien a d'abord voulu calmer le jeu en rappelant qu'il s'agit d'une oeuvre de fiction : "Quand des spectateurs regardent un film, je pense qu’ils savent que ce qu’ils voient à l’écran n’est pas toujours réel, mais que mon travail en tant qu’acteur est de le rendre réel, de les faire se connecter à Massimo même si c'est un patron de la mafia." Le jeune homme de 29 ans compte ainsi sur les spectateurs pour ne pas prendre trop au sérieux cette histoire (certaines jeunes femmes lui auraient envoyé des demandes de kidnapping via les réseaux sociaux) : "Je fais confiance au public pour comprendre que ce film est un fantasme. Parfois, on regarde des films et on se range du côté du mauvais garçon, mais tout en sachant toujours que c’est un mauvais gars qui fait de mauvaises choses, et, bien sûr, que ce comportement est complètement inacceptable dans la vie réelle."
Michele Morrone assure qu'il comprend la controverse créée par 365 jours et que le film ne cherche pas à "minimiser la réalité de la violence sexuelle dans le monde". Toutefois, il espère que le succès du long-métrage puisse faire réfléchir le public sur le sujet : "Je ne veux pas que les gens pensent que ce comportement est correct. Il ne l’est pas. Je pense c'est une bonne chose que le film amène les gens à parler de ces questions, afin que nous puissions les sensibiliser davantage à notre société." Pour conclure, l'acteur met en garde contre la censure réclamée par certains détracteurs du film : "Je pense que nous devons toutefois faire attention à ne pas limiter la création artistique. Je ne dirais pas qu'il faudrait interdire à un film de fiction comme celui-ci d'exister, parce qu’alors, qu’en est-il des films sur la guerre, les crimes, les meurtres et sur la mafia ?"