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Eclairage public : Trop c’est trop


Mohamed Jaouad Kanabi
Samedi 13 Mai 2017

L’absence de lumière en ville et donc l’obscurité n’est un manque d’intelligibilité et de clarté que quand elle est considérée en seconde lecture. Bien de nos rues et ruelles qui, dès la nuit venue, sont plongées dans le noir vous diront combien, l’obscurité inquiète et procure un sentiment d’insécurité. Au retour de la manivelle, bien que réconfortante, la lumière des bordures des espaces publics, voiries ou autres places quand elles existent vraiment dans nos villes et villages, n’en demeure pas nécessairement un gage de sécurité pour le riverain quoique d’aucuns y voient volontiers le contraire.
En France, un dispositif entrant dans un cadre législatif (Grenelle de l'Environnement) permet au maire d’ordonner une extinction de nuit dans des rues ou ruelles généralement peu fréquentées pendant des plages horaires bien définies par ses soins et ce, à des fins écologiques et économiques, histoire d’optimiser l'éclairage public, de réduire fortement la consommation d'électricité, la facture énergétique annuelle et les dépenses de fonctionnement.
L’initiative imaginée en une autre géographie, la-nôtre, ferait, il n’est guère de doute, jaser. Pourtant, il existe une stratégie nationale de réduction de la consommation d’énergie de 12% à l’horizon 2020. Mais qui l’entend de cette oreille ?  Les partisans du moitié vide n’y voyant qu’un revers de la médaille osent même souffler ce que cela coûterait en termes de dégradations, l’obscurité par endroits favorisant jusqu’au vandalisme, se disent-ils.
Mais à bien y regarder et sans en passer par l’imbécillité du copier-coller on gagnerait c’est certain, en adoptant simplement des actes citoyens, en se faisant moins complice d’une gabegie généralisée où chacun trouve son intérêt.
Eteindre le laxisme de certains responsables qu’un soleil radieux leur fait oublier de mettre sur off les lampadaires de tout un quartier ou ne plus faire briller de mille feux l’éclairage en plein jour des administrations publiques et autres, sont par exemple des obligations éthiques.
 La performance et la capacité de rendement de la chose publique ainsi que l’optimisation de la facture énergétique, n’en verraient alors, leurs principes d’efficacité, d’efficience et d’économie que plus optimisés.


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