
Cette nouvelle tragédie complique un peu plus la tache des secouristes qui tentent d'acheminer de l'eau, de la nourriture et des abris dans les villages reculés les plus touchés du pays.
L'armée népalaise a repris ses recherches aériennes pour localiser un hélicoptère des Marines participant aux opérations humanitaires qui a disparu près de Charikot, dans l'est du pays, avec six Marines et deux militaires népalais à son bord.
Selon le Pentagone, des hélicoptères en vol à ce moment-là ont capté des conversations radio concernant un problème de carburant.
Dhakal a indiqué que 65 personnes ont été tuées par le séisme de mardi, dont l'épicentre s'est situé à 76 km à l'est de Katmandou, tandis que 17 ont trouvé la mort en Inde.
Ce dernier tremblement de terre a été ressenti jusqu'à New Delhi, à 1.000 km de là, et au Tibet dans la Chine voisine où une personne a trouvé la mort.
Deux importants immeubles endommagés par le séisme du 25 avril se sont effondrés mardi dans la capitale mais ce sont les districts de Dolakha et Sindhupalchowk, les plus touchés par le premier séisme, qui ont à nouveau payé un lourd tribut.
La Croix-Rouge a indiqué avoir reçu des informations faisant état de nombreuses victimes à Chautara, dans le district de Sindhupalchowk où elle gère un hôpital de campagne.
Des glissements de terrain se seraient produits dans les zones les plus touchées, rendant encore plus difficile l'accès des secours dans les zones de montagne.
Selon l'ONG Save the Children, la région de Gorkha, proche de l'épicentre du séisme du 25 avril, a ainsi connu plusieurs glissements de terre et de nombreuses routes sont coupées.
A Katmandou, nombre de ceux qui avaient regagné leur maison après des semaines passées à dormir dehors ont à nouveau quitté leur logement pour passer la nuit sous une tente ou des bâches.
Selon les scientifiques, le séisme de mardi s'inscrit dans une réaction en chaîne déclenchée par la secousse du 25 avril dans le district de Lamjung, à l'ouest de Katmandou.