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Par branche d'activité, plus de 80 % des industriels de l'"agroalimentaire", "mécanique et métallurgique" et "textile et cuir", déclarent l'accès au financement bancaire "normal", contre 61% et 53% respectivement pour la "chimie et parachimie" et l'"électrique et électronique", précise la Banque centrale qui vient de publier les résultats trimestriels de l'enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie. S'agissant du coût du crédit, il aurait stagné dans toutes les branches à l'exclusion de l'"agroalimentaire" où les chefs d'entreprises indiquent plutôt une baisse, relève l'enquête. Durant cette période, les dépenses d'investissement auraient été en hausse dans l'ensemble des branches, à l'exception de la "mécanique et métallurgie" où elles auraient été plutôt en baisse, selon le document. Pour le financement de ces dépenses d'investissement, plus des deux tiers ont recours à l'autofinancement et le reste aux institutions financières.
Ce constat est valable pour l'ensemble des branches, à l'exception de l'"agroalimentaire" où 55 % des dépenses d'investissement sont autofinancées et 45 % par crédit des sociétés financières. Pour ce qui est des contraintes limitant le développement de la production, les industriels évoquent principalement une demande insuffisante et l’accentuation de la concurrence.