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"Près de 40 croisés kényans ont été tués lors d'un raid réussi des moujahidines mené par la brigade Saleh Nabhan autour de minuit à Koromei, en périphérie de la ville de Mandera", annonce ce communiqué transmis à l'AFP, et signé du porte-parole des shebab, Ali Mohamud Rage.
"Cette dernière attaque fait partie d'une série d'opérations planifiées et exécutées par les moujahidines en réponse à l'occupation de terres musulmanes par l'armée kényane et leurs atrocités", affirme Mohamud Rage. "(...) Nous continuerons à défendre notre terre et notre peuple face à cette agression. Nous ne ferons aucun compromis, (...), nous serons sans pitié pour les infidèles", menace le porte-parole.
Une vingtaine d'assaillants ont pénétré dans une carrière près de Mandera, ville proche de la frontière somalienne, et ouvert le feu sur des tentes où dormaient des ouvriers. Au moins 36 personnes ont été tuées, dont certaines ont été égorgées et décapitées, selon la police. D'autres personnes sont également portées disparues, selon une autre source policière.
Lundi dans la soirée, des assaillants ont attaqué à la grenade et à l'arme automatique un bar dans la ville de Wajir, également frontalière de la Somalie mais un peu plus au sud, faisant un mort et douze blessés.
Le Kenya est la cible de nombreux attentats depuis son intervention militaire contre les shebab en Somalie en 2011. Des troupes de l'Union africaine se sont depuis jointes aux forces kényanes dans la lutte contre les shebab qui ont subi de nombreux revers.
Fin novembre, dans la région de Mandera, des islamistes avaient intercepté un bus et exécuté 28 de ces passagers non-musulmans. Les shebab, affiliés à Al-Qaïda, avaient justifié leur action comme des représailles aux raids de la police kényane dans des mosquées de Mombasa, le grand port du sud-est du Kenya.