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Intervenant à cette occasion, le président du CMF, Mohamed Kabbaj, a indiqué que ce club est né du constat d'un certain nombre de professionnels pratiquant la fiscalité dans leur quotidien, celui de l'insuffisance des lieux de dialogue et de réflexion réunissant les acteurs du secteur privé et du secteur public en la matière, autour des questions fiscales intéressant le Maroc. Ce carrefour de points de vue réunit des membres venus d'horizons différents : représentants de la Trésorerie générale du Royaume, de la Direction des impôts, des collectivités Territoriales, experts-comptables, économistes et juristes, a déclaré M.Kabbaj, notant que le Club doit être conçu et compris comme étant dans la lignée du dialogue sur la voie duquel l'administration s'est engagée depuis des années.
Il a, de même, insisté sur le fait que le Club marocain de la fiscalité n'est pas un organe de plus, défendant les intérêts de tel ou tel secteur ou telle catégorie de contribuable, selon des critères déterminés parfois de manière arbitraire. Bien au contraire, relève-t-il, le CMF est un organisme indépendant, pluridisciplinaire, centré sur la question de la fiscalité marocaine et de l'intérêt général.
Selon lui, le CMF cherche d'abord et avant tout à faire émerger des idées. A cette fin, il réunit des professionnels reconnus pour leur compétence, leur pragmatisme et leur ouverture d'esprit dans l'analyse et la réflexion. "Si on arrive à mettre en adéquation les intérêts parfois contradictoires du secteur privé et de l'administration fiscale, nous aurons fait un grand pas de plus dans le dialogue et vers la confiance réciproque", retient M. Kabbaj. Et de souligner que certaines lois ne sont pas adaptées à l'environnement économique, citant particulièrement la loi sur la domiciliation, la loi sur les délais de paiement et le dernier rappel émis par l'administration relatif aux droits des timbres qui a remis sur le devant de la scène des textes oubliés. A l'issue de la réunion de lancement, 3 commissions ont été constituées. Elles travailleront chacune sur les thèmes prioritaires suivants : réforme de la TVA, contentieux fiscal et fiscalité locale.