
En tenant un discours pro-droite pour remporter les élections législatives en mars dernier, le chef du Likoud avait promis qu'un Etat palestinien ne verrait jamais le jour tant qu'il serait Premier ministre.
Mais il était ensuite revenu sur ses propos, qui lui avaient valu de vives critiques de la part de son allié américain, assurant vouloir une solution "durable" à deux Etats.
"Le secrétaire général (de l'Onu Ban Ki-moon) est rassuré par les récentes déclarations du Premier ministre Netanyahu sur son engagement en faveur d'une solution durable à deux Etats mais note que cela doit se traduire par des actes", a déclaré le secrétaire général adjoint aux Affaires politiques de l'Onu, l'Américain Jeffrey Feltman, devant le Conseil de sécurité.
Il a notamment souligné qu'Israël devait cesser toute activité "sensible et unilatérale" comme la colonisation. Les Nations unies considèrent que les colonies implantées sur les territoires occupés par l'Etat hébreu en 1967 sont illégales.
Le 9 juin dernier, Benjamin Netanyahu a souhaité que des pays arabes parviennent à convaincre les Palestiniens de revenir à la table des négociations avec Israël, rompues depuis avril 2014. Il a en revanche critiqué dimanche une initiative française visant la mise sur pied d'un groupe de soutien réunissant pays arabes, Union européenne et membres du Conseil de sécurité de l'Onu pour faire pression sur les deux parties afin de les amener à faire des compromis.