
Il n'y a pas eu pour l'instant confirmation officielle des exécutions, mais un avocat des deux Australiens figurant dans le groupe a dit qu'ils avaient été tous les deux exécutés.
L'Australie a annoncé hier le rappel de son ambassadeur.
Le gouvernement brésilien a également confirmé qu'un de ses ressortissants avaient été tué et s'est dit choqué. Il s'agit de la deuxième exécution d'un Brésilien en Indonésie en l'espace de trois mois malgré les appels lancés par la présidente Dilma Rousseff.
Le gouvernement de Djakarta avait rejeté les derniers appels à la clémence venus du monde entier concernant ces condamnés. Il s'agissait de deux Australiens, quatre Nigérians, d'un Brésilien et d'un Indonésien.
Le Français Serge Atlaoui, également condamné à mort pour trafic de drogue, a obtenu un sursis pour des raisons qui demeurent confuses.
La mise à mort de la Philippine Mary Jane Veloso, femme de ménage et mère de deux enfants arrêtée en 2010 en possession de 2,6 kg d'héroïne dissimulés dans sa valise à son arrivée en Indonésie, a été reportée, a dit un porte-parole du bureau du procureur général.
Ce report, a-t-il précisé, a été accordé à la demande de Manille parce qu'une compatriote qui lui avait promis un travail en Indonésie et lui avait confié la valise contenant la drogue, s'est présentée à la police mardi aux Philippines.
Des cris de joie et des applaudissements ont éclaté parmi les personnes qui organisaient une veillée devant l'ambassade d'Indonésie à Manille.
Les Nations unies avaient condamné la perspective de ses exécutions qui ont entraîné des tensions dans les relations diplomatiques de l'Indonésie avec plusieurs pays, notamment avec l'Australie.
Amnesty International a condamné ces exécutions tandis qu'en Australie et dans le monde, la tristesse et la colère se sont exprimées sur les réseaux sociaux.