
La brigade antiterroriste, qui s'est chargée de l'enquête et s'est dépêchée sur place, a découvert 54 douilles près de l'ambassade, dont la façade a subi des dégâts légers, selon la même source.
Selon les premières informations, le feu a probablement été ouvert depuis une moto à bord de laquelle se trouvaient deux personnes et qui passait devant l'ambassade située à l'angle d'une avenue centrale reliant le centre d'Athènes avec la banlieue nord.
Deux autres personnes sur une deuxième moto sont suspectées d'avoir participé à l'attaque.
L'incident est survenu deux jours après la mort d'un responsable palestinien lors d'une échauffourée avec des soldats israéliens en Cisjordanie.
De nombreuses manifestations ont lieu en Grèce contre la politique d'Israël en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.
Selon les premières estimations de la brigade antiterroriste, l'attentat contre l'ambassade d'Israël a des similarités avec des attentats perpétrés par le groupe d'extrême gauche "Combattants populaires", apparu ces dernières années en Grèce.
Ce groupe avait revendiqué trois attentats jusqu'ici: un premier en janvier 2013, contre les bureaux du parti grec de droite de la Nouvelle-Démocratie à Athènes avant un deuxième contre l'ambassade d'Allemagne à Athènes en décembre de cette même année. En janvier 2014, ce groupe avait revendiqué un attentat à la roquette contre une succursale des voitures dans la grande banlieue d'Athènes. Ces attentats n'ont fait que des dégâts matériels.
Le gouvernement grec a condamné l'attentat "terroriste" à la kalachnikov perpétré tôt vendredi matin contre l'ambassade d'Israël à Athènes dans la banlieue nord de la capitale, qui n'a pas fait de victimes.
"Tout coup terroriste porte atteinte à la démocratie et le pays", a indiqué la porte-parole du gouvernement Sophia Voultepsi, citée dans un communiqué officiel.
Elle a souligné que le gouvernement était en train de lutter "d'une manière déterminante contre ces actions terroristes pour défendre la démocratie".