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Le tournage de la première telenovela, produite entièrement au Maroc, vient de s'achever. Un ouf de soulagement et surtout un bonheur pour les nombreuses personnes qui se sont relayées tous les jours, durant quatre mois, en extérieur comme en plateau, pour donner corps au feuilleton «Zinat Al hayat».
Après 108 jours de tournage, avec une cadence de presque 16h/jour, toute l'équipe de cette série va pouvoir prendre congé des plateaux et savourer, comme il se doit, le fruit d'une aventure télévisuelle exceptionnelle à bien des niveaux. En effet, le nouveau feuilleton, produit par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (Snrt), aura mobilité 260 acteurs dont 25 campant le 1er rôle, 10 réalisateurs, 100 techniciens, 150 figurants et nécessité 53 décors.
A moins de cinq jours de la fin du tournage, la Snrt a organisé une visite du lieu de tournage de sa nouvelle production télévisuelle qui devait durer 120 épisodes de 42 minutes.
Il est environ 16h lorsque nous pénétrons dans l'enceinte du studio étalé sur 1200m2. Après 30 minutes de route, en partant de Casablanca, nous franchissons enfin les portes donnant accès au vaste plateau où se jouent les cinq ultimes épisodes du fameux feuilleton. Sous les orientations et consignes de nos accompagnateurs, nous avançons en prenant soin de ne pas perturber la scène en cours. «Pouvez-vous éteindre vos portables!», susurre-t-on.
Dans un joyeux désordre, nous passons d'un espace à l'autre, entre caméras, projecteurs et nombreux câbles électriques tapis sur le sol, sous le regard impassible des acteurs et figurants absorbés par leur rôle. Seuls les rappels à l'ordre et consignes du réalisateur retentissent au fond d'une salle dont on nous fait l'honneur de visiter. « Libérez le champ », «Silence on tourne», « Les figurants s'il vous plaît… », entend-on souvent.
Pas de doute, nous sommes bien au cœur du tournage. Dans un silence quasi religieux, nous assistons avec curiosité à quelques séquences du moment.
Dans une ambiance studieuse et conviviale, acteurs, figurants et techniciens s'offrent quelques secondes de pause. L'occasion pour Khalid Nokry, directeur de production, de nous livrer quelques secrets du tournage. Juste après, nous passons d'un espace à l'autre pour découvrir les différents appartements des familles qui composent ce feuilleton, restés vides au moment de notre visite. Avant de visiter d'autres lieux d'ordinaire interdits au public et de partager quelques moments d'échanges avec leurs occupants.
« Le tournage de la série n'a pas été de tout repos, concède Khalid N. C'était très fatiguant, nous travaillions de 7h à 9h du soir. Malgré tout, nous éprouvions beaucoup de plaisir à faire notre travail. Il faut dire que nous avions presque formé une autre famille. Nous étions plus avec l'équipe que nos familles respectives. Et le fait de savoir que nous allons bientôt nous quitter laisse déjà un petit air de tristesse», avoue-t-il.
C'est le 25 novembre dernier que le premier coup de manivelle fut donné pour la réalisation de la série. Quatre mois après, la grande saga s'achemine vers le petit écran. A partir du mois prochain, les téléspectateurs curieux et amateurs de telenovela apprécieront les premières péripéties de la famille Zitouni qui cherche à asseoir son influence dans le milieu de l'immobilier et des affaires. Et vivre les premiers accrochages de cette dernière avec les Abdi, dans une rivalité qui dure depuis 40 ans.
A l'instar des autres telenovela, «Zinat Al hayat» promet de grands moments d'émotion et des rebondissements. Avec en toile de fond, des déceptions amoureuses, des violentes batailles d'héritage, des querelles entrepreneuriales et des intrigues comme les aiment les téléspectateurs amateurs du genre.
«Pour l'écriture, nous avons fait en sorte de passer par toutes les conventions d'écriture professionnelles. Nous voulons arriver à un résultat optimal en termes de séquences dialoguées et de scénarios tout en gardant un haut standing de qualité et en répondant au plus près aux besoins des téléspectateurs marocains », souligne Bouchaara, responsable de la fiction à la SNRT.
Abondant dans le même sens, Nabil Ayouch, directeur général de Ali'N productions (producteur exécutif de la série) ajoute que « le casting s'est effectué sur 6 mois, le temps nécessaire pour trouver les perles rares », précisant que l'ensemble des comédiens qui ont joué dans cette série sont marocains et que « 95% d'entre eux sont peu connus du grand public ».
En effet, confirme M. Bouchaara, « nous avons veillé à sélectionner des comédiens peu connus de la scène artistique nationale. Cela a été pour eux une opportunité de révéler leurs talents au grand public ».
Soulignons que les producteurs de «Zinat Al hayat» ont bénéficie du transfert de l'expertise de Telfrance, leader français de la production audiovisuelle et producteur entre autres de « Plus belle la vie ».
Notons que près de 14 comédiens lauréats de l'Isadc (Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle) font partie du casting de cette production et que tous les acteurs, techniciens et producteurs sont marocains.
Le feuilleton «Zinat Al hayat» sera diffusé à partir du 4 avril sur la chaîne Al Aoula.
Après 108 jours de tournage, avec une cadence de presque 16h/jour, toute l'équipe de cette série va pouvoir prendre congé des plateaux et savourer, comme il se doit, le fruit d'une aventure télévisuelle exceptionnelle à bien des niveaux. En effet, le nouveau feuilleton, produit par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (Snrt), aura mobilité 260 acteurs dont 25 campant le 1er rôle, 10 réalisateurs, 100 techniciens, 150 figurants et nécessité 53 décors.
A moins de cinq jours de la fin du tournage, la Snrt a organisé une visite du lieu de tournage de sa nouvelle production télévisuelle qui devait durer 120 épisodes de 42 minutes.
Il est environ 16h lorsque nous pénétrons dans l'enceinte du studio étalé sur 1200m2. Après 30 minutes de route, en partant de Casablanca, nous franchissons enfin les portes donnant accès au vaste plateau où se jouent les cinq ultimes épisodes du fameux feuilleton. Sous les orientations et consignes de nos accompagnateurs, nous avançons en prenant soin de ne pas perturber la scène en cours. «Pouvez-vous éteindre vos portables!», susurre-t-on.
Dans un joyeux désordre, nous passons d'un espace à l'autre, entre caméras, projecteurs et nombreux câbles électriques tapis sur le sol, sous le regard impassible des acteurs et figurants absorbés par leur rôle. Seuls les rappels à l'ordre et consignes du réalisateur retentissent au fond d'une salle dont on nous fait l'honneur de visiter. « Libérez le champ », «Silence on tourne», « Les figurants s'il vous plaît… », entend-on souvent.
Pas de doute, nous sommes bien au cœur du tournage. Dans un silence quasi religieux, nous assistons avec curiosité à quelques séquences du moment.
Dans une ambiance studieuse et conviviale, acteurs, figurants et techniciens s'offrent quelques secondes de pause. L'occasion pour Khalid Nokry, directeur de production, de nous livrer quelques secrets du tournage. Juste après, nous passons d'un espace à l'autre pour découvrir les différents appartements des familles qui composent ce feuilleton, restés vides au moment de notre visite. Avant de visiter d'autres lieux d'ordinaire interdits au public et de partager quelques moments d'échanges avec leurs occupants.
« Le tournage de la série n'a pas été de tout repos, concède Khalid N. C'était très fatiguant, nous travaillions de 7h à 9h du soir. Malgré tout, nous éprouvions beaucoup de plaisir à faire notre travail. Il faut dire que nous avions presque formé une autre famille. Nous étions plus avec l'équipe que nos familles respectives. Et le fait de savoir que nous allons bientôt nous quitter laisse déjà un petit air de tristesse», avoue-t-il.
C'est le 25 novembre dernier que le premier coup de manivelle fut donné pour la réalisation de la série. Quatre mois après, la grande saga s'achemine vers le petit écran. A partir du mois prochain, les téléspectateurs curieux et amateurs de telenovela apprécieront les premières péripéties de la famille Zitouni qui cherche à asseoir son influence dans le milieu de l'immobilier et des affaires. Et vivre les premiers accrochages de cette dernière avec les Abdi, dans une rivalité qui dure depuis 40 ans.
A l'instar des autres telenovela, «Zinat Al hayat» promet de grands moments d'émotion et des rebondissements. Avec en toile de fond, des déceptions amoureuses, des violentes batailles d'héritage, des querelles entrepreneuriales et des intrigues comme les aiment les téléspectateurs amateurs du genre.
«Pour l'écriture, nous avons fait en sorte de passer par toutes les conventions d'écriture professionnelles. Nous voulons arriver à un résultat optimal en termes de séquences dialoguées et de scénarios tout en gardant un haut standing de qualité et en répondant au plus près aux besoins des téléspectateurs marocains », souligne Bouchaara, responsable de la fiction à la SNRT.
Abondant dans le même sens, Nabil Ayouch, directeur général de Ali'N productions (producteur exécutif de la série) ajoute que « le casting s'est effectué sur 6 mois, le temps nécessaire pour trouver les perles rares », précisant que l'ensemble des comédiens qui ont joué dans cette série sont marocains et que « 95% d'entre eux sont peu connus du grand public ».
En effet, confirme M. Bouchaara, « nous avons veillé à sélectionner des comédiens peu connus de la scène artistique nationale. Cela a été pour eux une opportunité de révéler leurs talents au grand public ».
Soulignons que les producteurs de «Zinat Al hayat» ont bénéficie du transfert de l'expertise de Telfrance, leader français de la production audiovisuelle et producteur entre autres de « Plus belle la vie ».
Notons que près de 14 comédiens lauréats de l'Isadc (Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle) font partie du casting de cette production et que tous les acteurs, techniciens et producteurs sont marocains.
Le feuilleton «Zinat Al hayat» sera diffusé à partir du 4 avril sur la chaîne Al Aoula.