«Nous avons tourné ce court-métrage en trois jours, vu les moyens mis à notre disposition, mais nous avons vu qu’il s’agit d’un film porteur de sens, d’art, de joie et de bons messages», a déclaré Aziz Khoidir, directeur artistique du film transaharien. Basé sur le scénario du jeune Mohamed Aït Larbi, ce film réalisé par Abdelwahed Bouanan Mjahed, compte dans son casting deux comédiens professionnels, en l’occurrence Mohamed Choubi et Ibtissam Laâroussi, ainsi qu’une équipe technique professionnelle. Le rôle d’Ayoub, personnage principal, a été donné à Mohamed Nassiri de Zagora.
Les observateurs ont apprécié aussi bien la qualité du film que ses messages. L’histoire de ce court-métrage rebondit sur le thème de la condition de scolarité des enfants pauvres, notamment les ruraux. Un jour, Ayoub va avoir besoin d’une paire de sandales neuves, les siennes étant usées. La mère demande au père de lui acheter une paire neuve. Au début, il refuse de répondre au désir de son fils. Les événements progressent. Vers la fin, la réussite de l’enfant à l’école finira par faire que le père, non seulement, montre son amour pour son fils en exauçant son vœu mais le poussera même à changer sa conception sur l’école. Le film est projeté lors de cette huitième édition du film transaharien de Zagora qui se déroule du 22 au 25 octobre courant.