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La Rencontre internationale du film transsaharien de Zagora (RIFT) est à sa sixième édition. Le rêve caressé par quelques acteurs locaux au début, est devenu une réalité. Tout un travail, toute une volonté de promouvoir la région. Avec le RIFT, Zagora n’a jamais été aussi proche. Comme à l’accoutumée, les films qui seront projetés lors de cette sixième édition ont un point commun avec la thématique du Festival, et appartiennent aux pays disposant d’une zone désertique. En salle comme en plein air, le public visionnera des films du Koweit, Tchad, Tunisie, Algérie, Etats-Unis, Chine, et bien sûr du Maroc. Une dizaine de films tels que les longs-métrages luxembourgeois «La nuit d’Arabie», koweitien, «Le désert des Amazighs», palestinien «Ce qui vous reste», tunisien « Un si beau voyage» et tchadien «N’djamena City», seront ainsi projetés. Devenue une tradition, cette édition verra également l’organisation d’ateliers d’initiation aux métiers de cinéma animés par des spécialistes en la matière. Cette année, ce sont les artisans locaux qui en bénéficieront, question de les professionnaliser et les préparer aux grandes productions internationales tournées dans la région. Cette tendance à l’initiation et à la formation va de pair avec l’absence de toute compétition entre films. Pas de prix, pas de sélection, seuls le débat, la rencontre et l’échange sont en partage.
Abdeljebbar
Louzir à l’honneur
L’un des moments phare de cette édition sera l’hommage qui sera rendu au vétéran des comédiens marocains, Abdeljebbar Louzir. Un choix qui répond au souci d’exprimer des gratitudes pour les précurseurs. Ce comédien et homme de théâtre reste parmi ceux qui ont marqué du sceau de l’abnégation et de sacrifice l’histoire du théâtre marocain.
L’artiste qui a entamé sa carrière sous le protectorat au milieu des années 40, est aussi l’une des personnalités qui ont œuvré par leurs contributions artistiques et actions sportives, à la résistance et à la libération du pays. Les débuts de Abdeljebbar Louzir, dont le nom reste lié à la célèbre troupe théâtrale «Al Wafaa Al Marrakchia», remontent à 1951, lorsqu’il a donné, aux côtés d’autres acteurs, une représentation théâtrale intitulée «Al Fatmi et Dawya» dans la salle «Mabrouka». L’occasion sera également propice pour dédicacer le livre autobiographique sur Abdeljebbar Louzir, en présence de son auteur, l’écrivain journaliste Abdessamad Guebbas, qui a retracé le parcours riche de cet artiste.
Abdeljebbar
Louzir à l’honneur
L’un des moments phare de cette édition sera l’hommage qui sera rendu au vétéran des comédiens marocains, Abdeljebbar Louzir. Un choix qui répond au souci d’exprimer des gratitudes pour les précurseurs. Ce comédien et homme de théâtre reste parmi ceux qui ont marqué du sceau de l’abnégation et de sacrifice l’histoire du théâtre marocain.
L’artiste qui a entamé sa carrière sous le protectorat au milieu des années 40, est aussi l’une des personnalités qui ont œuvré par leurs contributions artistiques et actions sportives, à la résistance et à la libération du pays. Les débuts de Abdeljebbar Louzir, dont le nom reste lié à la célèbre troupe théâtrale «Al Wafaa Al Marrakchia», remontent à 1951, lorsqu’il a donné, aux côtés d’autres acteurs, une représentation théâtrale intitulée «Al Fatmi et Dawya» dans la salle «Mabrouka». L’occasion sera également propice pour dédicacer le livre autobiographique sur Abdeljebbar Louzir, en présence de son auteur, l’écrivain journaliste Abdessamad Guebbas, qui a retracé le parcours riche de cet artiste.