Zagora : Le cinéma du désert est de retour


Mohamed Sakhi
Lundi 15 Juin 2009

La Rencontre internationale du film transsaharien de Zagora (RIFT) est à sa sixième édition. Le rêve caressé par  quelques acteurs locaux au début, est devenu une  réalité. Tout un travail, toute une volonté de promouvoir la région. Avec  le RIFT, Zagora n’a jamais été aussi proche. Comme à  l’accoutumée, les films qui seront projetés lors de  cette sixième édition ont un point commun avec la  thématique du Festival, et appartiennent aux pays disposant  d’une zone désertique. En salle comme en plein air,  le public visionnera des films du Koweit, Tchad, Tunisie,  Algérie, Etats-Unis, Chine, et bien sûr du Maroc.  Une dizaine de films  tels que les longs-métrages luxembourgeois «La nuit  d’Arabie», koweitien, «Le désert des  Amazighs», palestinien «Ce qui vous  reste», tunisien « Un si beau voyage» et  tchadien «N’djamena City», seront ainsi  projetés.   Devenue une tradition, cette édition verra  également l’organisation d’ateliers d’initiation aux  métiers de cinéma animés par des spécialistes en la  matière. Cette année, ce sont les artisans locaux qui en  bénéficieront, question de les professionnaliser et les  préparer aux grandes productions internationales tournées  dans la région. Cette tendance à l’initiation et à la  formation va de pair avec l’absence de toute  compétition entre films. Pas de prix, pas de sélection,  seuls le débat, la rencontre et l’échange sont en partage.          
Abdeljebbar
Louzir à l’honneur
L’un des moments phare de cette édition  sera l’hommage qui sera rendu au vétéran des comédiens marocains, Abdeljebbar Louzir. Un choix qui répond au souci d’exprimer des gratitudes pour les précurseurs. Ce comédien et homme  de théâtre reste parmi ceux qui ont marqué du sceau de l’abnégation et de sacrifice l’histoire du théâtre  marocain.
L’artiste qui a entamé sa carrière sous le protectorat au milieu des années 40, est aussi l’une des personnalités  qui ont œuvré par leurs contributions artistiques et actions sportives, à la résistance et à la libération du  pays. Les débuts de Abdeljebbar Louzir, dont le nom reste  lié à la célèbre troupe théâtrale «Al Wafaa Al  Marrakchia», remontent à 1951,   lorsqu’il a donné, aux côtés d’autres acteurs, une  représentation théâtrale intitulée «Al Fatmi et  Dawya» dans la salle «Mabrouka». L’occasion sera également  propice pour dédicacer le livre autobiographique sur  Abdeljebbar Louzir, en présence de son auteur,  l’écrivain journaliste   Abdessamad Guebbas, qui a retracé le parcours  riche de cet artiste.



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