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Le célèbre styliste burkinabé Pathé’O, qui était membre du jury, a dit déceler chez ces jeunes concurrents "du potentiel, de la compétence, de la créativité et de l’harmonie dans ce qu’ils ont fait"."Le futur de la mode africaine est assuré, mais faut-il les guider parce qu’ils sont fous", a déclaré à la MAP le couturier des chefs d’Etat et des grandes personnalités dans le continent et dans le monde. Pathé’O, qui a accompagné le festival depuis sa naissance, s’est réjoui du fait que "l’on parle de plus en plus de la mode africaine", dont le FIMA, "arrivé au stade de maturité", est l’un des principaux affluents de cette vague. En guise d’encouragement et de soutien des jeunes talents africains, le Festival international de la mode en Afrique a, en outre, consacré des prix aux meilleurs accessoiristes, maroquiniers et top model (filles et garçons).
Tenue sous le thème "L’art et la culture, vecteurs d’intégration maghrébine", la onzième édition du FIMA rassemble les meilleurs stylistes du continent et d’ailleurs, dans la finalité de jeter des passerelles entre les créateurs de tous les horizons et promouvoir le patrimoine du continent. Présent à l’ouverture de cet important rendez-vous artistique, le ministre de la Communication et de la Culture, Mohamed Laarej, a expliqué que le FIMA donne une idée sur le grand potentiel des créateurs africains, dont les atouts marquent leur présence sur la scène de la mode internationale. Cette manifestation artistique incarne la vitalité des liens entre le Maroc et le reste du continent dans tous les domaines et l’appui du Royaume à toute initiative émanant des hommes et des femmes d’Afrique. Le climat de Dakhla et son écosystème saharien sont en synergie avec la thématique du Festival, qui fête la beauté et les couleurs africaines et qui vient s’ajouter aux efforts de développement et d’intégration dans leurs dimensions culturelle et artistique. Au cours de la cérémonie d’ouverture, Alphadi Seidnaly, a indiqué que cette édition est la quintessence de vingt ans d’action inlassable en faveur de la paix, de la culture et du développement du continent. Le Festival de la mode africaine est une tribune unique pour échanger autour du rôle de la culture dans la réalisation de l’intégration et du rapprochement entre les peuples du continent, a-t-il dit. Le combat de l’ensemble des Africains est de faire du continent une terre de création et d’opportunités, de gagner le respect du reste du monde, a assuré le célèbre styliste nigérien, seul créateur de mode dans le monde à bénéficier du titre d’artiste de l’Unesco.
Rappelons enfin que Alphadi, avait annoncé que plus de 30 pays du continent sont présents à cette onzième édition, qui s’est tenu sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. "Tout le monde est heureux de venir à Dakhla pour fêter la beauté", avait-il affirmé, estimant qu’il "n’y a pas mieux que le désert de Dakhla pour reprendre le flambeau du désert du Niger", où se sont les déroulées les dix premières éditions.