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Après le Véra Cruz (secteur résidentiel), les Almohades(secteur touristique et balnéaire), au quartier industriel, le Salam, l’unique cinéma qui était encore debout après le tremblement de terre du 29 février 1960,a également fermé ses portes. Seuls, deux cinémas restent encore ouverts, mais pour combien de temps encore nul ne le sait. Il s’agit du Sahara au Talborjt et du Rialto au centre ville.
Malgré cela, le 7ème Art se développe dans la capitale du Souss-Massa-Drâa qui a vu naître l’une des premières sociétés de production locales, Faouzi Vision, ayant déjà à son actif la célèbre série documentaire « Amouddou »et la production de plusieurs courts et longs métrages, notamment en langues Amazighe et Hassanie. On peut citer aussi la réalisation des 30 films d’Ali’n Production de Nabil Ayouch et d’autres expériences privées surtout de production du film amazigh, sans oublier tous les tournages qui ont eu pour cadre naturel la perle du Souss et permis l’émergence de jeunes talents aussi bien devant que derrière la caméra. Plusieurs jeunes acteurs et réalisateurs soussis issus, pour la plupart, de l’Université Ibn Zohr gravitent aujourd’hui dans le giron de la sphère cinématographique.
Même les ciné-clubs ont disparu du paysage cinématographique gadiri. Mais cette année, l’Institut Français d’Agadir a tenté une nouvelle expérience en organisant des séances gratuites de ciné-club le dimanche soir au Rialto dont la direction a gracieusement mis la salle à la disposition des organisateurs. Grâce à une programmation très étudiée et à la qualité des films projetés, on peut dire que l’IFA a vraiment réconcilié le public gadiri avec le cinéma.
Et pour compléter le tout,on peut citer les festivals thématiques créés à Agadir ces dernières années:Festival Cinéma et Immigration, Festival du Documentaire (FIDADOC) et le dernier né : Le Festival du court-métrage pédagogique organisé par le Club Image et Son d’Agadir (CISA) en partenariat avec la délégation d’Agadir Idaoutanane et dont la première édition vient d’avoir lieu à Agadir.
Réalisés par les élèves membres des clubs audiovisuels des établissements scolaires,douze films ont été présentés au public lors de ce festival. Et malgré toutes les difficultés liées à la réalisation de ces projets pédagogiques et en particulier le manque de moyens financiers et techniques, les jeunes réalisateurs et leurs équipes ont fait montre de créativité d’un vrai sens artistique.
Présidé par Nezha Drissi, Directrice générale du FIDADOC, le jury du festival était composé de de Mohamed Agzahou, acteur-réalisateur et Abdellatif El Baâmrani, journaliste. Après avoir vu tous les films en compétition et après délibération, le jury a établi le palmarès de cette première édition comme suit :
Palmarès
- Mention d’encouragement : l’Uniforme scolaire du Club audiovisuel Al Fidiya.
-Mention Spéciale du Jury : Le Médaillon de Sarah du Club audiovisuel Attaraji.
-Meilleure Actrice : Khawla Abdellaoui dans « Othmane » du Club audiovisuel Lagouira.
-Meilleur Acteur : Younès Laâkel dans “Virus Achamta” du Club Aadiovisuel Al Qods.
-Meilleur Scénario : “Sarkha” du Club audiovisuel Ibn Khaldoun.
-Meilleure Réalisation : « Law Kan Daba » du Club audiovisuel Al Fidiya.
-Prix du Jury : “Boumazah” du Club audiovisuel Al Qods.
-Grand Prix : “Ecoute-moi » du Club audiovisuel Al Mouz.