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Les productions cinématographiques marocaines connaissent un essor remarquable et s’exportent de plus en plus à l’échelle internationale, témoignant d’un intérêt croissant pour le 7ème art national, a souligné l’acteur, réalisateur et scénariste marocain, Younes Bouab.
Dans une interview accordée à la MAP en marge de la participation de son film "Le frère" à la compétition officielle des courts métrages de fiction et de documentaire du 24ème Festival national du film (FNF) de Tanger, Younes Bouab a expliqué que cette dynamique se traduit par la participation de films marocains à des festivals de renom, tels que le Festival de Cannes et le Festival international du film de Berlin, où ils se distinguent par leur qualité artistique.
"Ce succès sur la scène internationale contribue à la notoriété du cinéma marocain, tout en ouvrant de nouveaux horizons à une distribution plus large dans les circuits étrangers", a-t-il noté, appelant, dans ce sens, l’ensemble des parties prenantes du secteur à accompagner cette tendance, notamment en créant des infrastructures adéquates et en mettant en place des circuits de financement plus accessibles.
"Les partenariats avec des producteurs et des distributeurs internationaux peuvent également jouer un rôle important dans la promotion des films marocains à l'étranger", a-t-il estimé.
M. Bouab a, en outre, relevé qu’un vent nouveau souffle sur le paysage cinématographique marocain, avec l'émergence d'une dizaine de jeunes réalisateurs qui commencent à se distinguer par leur professionnalisme en matière de coproduction, notant que ces cinéastes parviennent à lever des fonds plus conséquents et à gagner en visibilité aux niveaux national et international.
En ce qui concerne sa participation à la 24ème édition du FNF, il a souligné que son court métrage "Le frère", réalisé en autoproduction, incarne une démarche artistique inspirée par le mouvement cinématographique Dogme95, privilégiant un éclairage naturel et une approche documentaire.
"J'ai opté pour une caméra à l'épaule, avec une équipe réduite. Mon intention était de créer une narration simple, centrée sur une histoire de vengeance, afin d’impliquer le public dans une expérience émotionnelle authentique", a expliqué ce grand cinéphile.
Revenant sur cette première expérience en tant que réalisateur, il a expliqué que ce désir de revenir progressivement à l'écriture et de développer des projets de courts et longs métrages s'est manifesté naturellement, faisant part de sa détermination à poursuivre cette aventure et à approfondir ses explorations cinématographiques.
Dans "Le frère", Younes Bouab raconte, en 15 minutes, l’histoire d’un frère qui revient dans sa ville pour accomplir une vengeance, après l'insistance de sa sœur.
Avec une sélection variée et riche de films marocains, le Festival national du film de Tanger, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, met en avant des œuvres contemporaines, mais aussi des créations novatrices qui illustrent la diversité du septième art.
Par Kawtar Tijari (MAP)
Dans une interview accordée à la MAP en marge de la participation de son film "Le frère" à la compétition officielle des courts métrages de fiction et de documentaire du 24ème Festival national du film (FNF) de Tanger, Younes Bouab a expliqué que cette dynamique se traduit par la participation de films marocains à des festivals de renom, tels que le Festival de Cannes et le Festival international du film de Berlin, où ils se distinguent par leur qualité artistique.
"Ce succès sur la scène internationale contribue à la notoriété du cinéma marocain, tout en ouvrant de nouveaux horizons à une distribution plus large dans les circuits étrangers", a-t-il noté, appelant, dans ce sens, l’ensemble des parties prenantes du secteur à accompagner cette tendance, notamment en créant des infrastructures adéquates et en mettant en place des circuits de financement plus accessibles.
"Les partenariats avec des producteurs et des distributeurs internationaux peuvent également jouer un rôle important dans la promotion des films marocains à l'étranger", a-t-il estimé.
M. Bouab a, en outre, relevé qu’un vent nouveau souffle sur le paysage cinématographique marocain, avec l'émergence d'une dizaine de jeunes réalisateurs qui commencent à se distinguer par leur professionnalisme en matière de coproduction, notant que ces cinéastes parviennent à lever des fonds plus conséquents et à gagner en visibilité aux niveaux national et international.
En ce qui concerne sa participation à la 24ème édition du FNF, il a souligné que son court métrage "Le frère", réalisé en autoproduction, incarne une démarche artistique inspirée par le mouvement cinématographique Dogme95, privilégiant un éclairage naturel et une approche documentaire.
"J'ai opté pour une caméra à l'épaule, avec une équipe réduite. Mon intention était de créer une narration simple, centrée sur une histoire de vengeance, afin d’impliquer le public dans une expérience émotionnelle authentique", a expliqué ce grand cinéphile.
Revenant sur cette première expérience en tant que réalisateur, il a expliqué que ce désir de revenir progressivement à l'écriture et de développer des projets de courts et longs métrages s'est manifesté naturellement, faisant part de sa détermination à poursuivre cette aventure et à approfondir ses explorations cinématographiques.
Dans "Le frère", Younes Bouab raconte, en 15 minutes, l’histoire d’un frère qui revient dans sa ville pour accomplir une vengeance, après l'insistance de sa sœur.
Avec une sélection variée et riche de films marocains, le Festival national du film de Tanger, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, met en avant des œuvres contemporaines, mais aussi des créations novatrices qui illustrent la diversité du septième art.
Par Kawtar Tijari (MAP)