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Les ateliers cinématographiques de la 25e édition du Festival international du cinéma africain (FICAK) ont débuté, lundi à Khouribga, sous la houlette d'une pléiade de professionnels marocains et africains, soucieux de partager leurs connaissances et leurs expériences avec les participants.
Intitulés "métiers du cinéma", ces ateliers, répartis en plusieurs disciplines, dont le scénario, la photographie, l'interprétation, le montage, le son et la réalisation, s'adressent principalement aux jeunes et étudiants passionnés du 7ème art, dans le but de leur transmettre des outils d'expression cinématographique et de renforcer leurs capacités créatives.
Le programme de formation comprend également un atelier dédié à la "réalisation d'un court métrage éducatif", destiné au corps enseignant afin de l’initier à l’expression audiovisuelle et à l’utilisation de l’image dans le domaine éducatif, ainsi qu'un atelier "initiation à la culture cinématographique", qui vise à élargir les connaissances des participants à travers une immersion dans les approches critiques et historiques qui marquent l’évolution du cinéma africain et mondial.
Dans ce cadre, l’ingénieure du son, Sanaa Fadel, encadrante de l’atelier "L’art du son au cinéma", a confié à la MAP que cette édition marque un tournant dans le contenu de l’atelier.
"Lors des éditions précédentes, nous avons abordé seulement la thématique de la musique de film, mais cette année, nous avons élargi le champ pour aborder l’ensemble des métiers du son au cinéma", a-t-elle précisé.
Mme Fadel, qui compte à son actif plusieurs productions cinématographiques, dit oeuvrer pour offrir aux participants une vision globale des métiers du son, non seulement dans le cinéma, mais aussi dans la télévision, la radio et la publicité.
De son côté, Mohammed Khallal, encadrant de l’atelier de la direction de la photo, a relevé que son objectif est de permettre aux participants de comprendre la dimension technique et artistique de l’image au cinéma.
Il a indiqué que l’atelier permet aux bénéficiaires d'acquérir des notions fondamentales telles que les types de plans, les angles de prise de vue, le rôle du directeur de la photographie, et le lien entre la caméra et la lumière.
Dans le même esprit, le réalisateur, producteur et scénariste marocain, Raouf Sebbahi a exprimé sa grande fierté de participer une nouvelle fois au FICAK.
Et d'estimer que les ateliers font partie des piliers majeurs du festival d'où sa contribution, pour la troisième année d'affilée, à l’encadrement de l’atelier de réalisation.
M. Sebbahi a précisé que l’objectif de l’atelier "n’est pas d’enseigner la réalisation en une semaine", mais plutôt d’amorcer des discussions de fond et d'édifier les participants aux réalités de cette profession.
Ces ateliers ont attiré de nombreux participants venus du Maroc et d’ailleurs, dont Fotchin Yakam, chargée de mission au Festival Ecrans Noirs du Cameroun. Engagée auprès des enfants dans le Kids Cinema Corner, elle a rejoint la formation en photographie pour acquérir de nouvelles compétences à transmettre.
"Je veux initier les enfants à l’usage de la caméra, pierre angulaire du 7ème art ", a-t-elle confié. Partenaire du FICAK, le Festival Ecrans Noirs collabore régulièrement avec Khouribga, dans une dynamique d’échange et de transmission.
Par ailleurs, Taibi Lahidi, enseignant à l'Ecole normale supérieure de Marrakech (ENSM), a estimé que sa participation à l’atelier de réalisation découle d’une conviction profonde de l’importance de l’image dans notre quotidien.
"Comprendre les techniques de réalisation est devenu indispensable, même pour les vidéos les plus élémentaires", a-t-il fait observer.
Ce programme de formation représente l’un des piliers du festival dans sa mission de rayonnement culturel et éducatif, et consolide son rôle de catalyseur d’une nouvelle génération de cinéastes capables d’exprimer leurs préoccupations sociales et humaines à travers l’image.
Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FICAK 2025 (21-28 juin) accueille 350 cinéastes venus de 45 pays, dans une célébration de la création cinématographique africaine, de ses talents émergents et de ses mutations profondes.
Placée sous le signe "Du griot à l'algorithme, le cinéma évolue", cette édition entend ouvrir une réflexion de fond sur l’impact de l’IA sur les métiers, les récits et les imaginaires du 7e art à l'échelle du continent.
Intitulés "métiers du cinéma", ces ateliers, répartis en plusieurs disciplines, dont le scénario, la photographie, l'interprétation, le montage, le son et la réalisation, s'adressent principalement aux jeunes et étudiants passionnés du 7ème art, dans le but de leur transmettre des outils d'expression cinématographique et de renforcer leurs capacités créatives.
Le programme de formation comprend également un atelier dédié à la "réalisation d'un court métrage éducatif", destiné au corps enseignant afin de l’initier à l’expression audiovisuelle et à l’utilisation de l’image dans le domaine éducatif, ainsi qu'un atelier "initiation à la culture cinématographique", qui vise à élargir les connaissances des participants à travers une immersion dans les approches critiques et historiques qui marquent l’évolution du cinéma africain et mondial.
Dans ce cadre, l’ingénieure du son, Sanaa Fadel, encadrante de l’atelier "L’art du son au cinéma", a confié à la MAP que cette édition marque un tournant dans le contenu de l’atelier.
"Lors des éditions précédentes, nous avons abordé seulement la thématique de la musique de film, mais cette année, nous avons élargi le champ pour aborder l’ensemble des métiers du son au cinéma", a-t-elle précisé.
Mme Fadel, qui compte à son actif plusieurs productions cinématographiques, dit oeuvrer pour offrir aux participants une vision globale des métiers du son, non seulement dans le cinéma, mais aussi dans la télévision, la radio et la publicité.
De son côté, Mohammed Khallal, encadrant de l’atelier de la direction de la photo, a relevé que son objectif est de permettre aux participants de comprendre la dimension technique et artistique de l’image au cinéma.
Il a indiqué que l’atelier permet aux bénéficiaires d'acquérir des notions fondamentales telles que les types de plans, les angles de prise de vue, le rôle du directeur de la photographie, et le lien entre la caméra et la lumière.
Dans le même esprit, le réalisateur, producteur et scénariste marocain, Raouf Sebbahi a exprimé sa grande fierté de participer une nouvelle fois au FICAK.
Et d'estimer que les ateliers font partie des piliers majeurs du festival d'où sa contribution, pour la troisième année d'affilée, à l’encadrement de l’atelier de réalisation.
M. Sebbahi a précisé que l’objectif de l’atelier "n’est pas d’enseigner la réalisation en une semaine", mais plutôt d’amorcer des discussions de fond et d'édifier les participants aux réalités de cette profession.
Ces ateliers ont attiré de nombreux participants venus du Maroc et d’ailleurs, dont Fotchin Yakam, chargée de mission au Festival Ecrans Noirs du Cameroun. Engagée auprès des enfants dans le Kids Cinema Corner, elle a rejoint la formation en photographie pour acquérir de nouvelles compétences à transmettre.
"Je veux initier les enfants à l’usage de la caméra, pierre angulaire du 7ème art ", a-t-elle confié. Partenaire du FICAK, le Festival Ecrans Noirs collabore régulièrement avec Khouribga, dans une dynamique d’échange et de transmission.
Par ailleurs, Taibi Lahidi, enseignant à l'Ecole normale supérieure de Marrakech (ENSM), a estimé que sa participation à l’atelier de réalisation découle d’une conviction profonde de l’importance de l’image dans notre quotidien.
"Comprendre les techniques de réalisation est devenu indispensable, même pour les vidéos les plus élémentaires", a-t-il fait observer.
Ce programme de formation représente l’un des piliers du festival dans sa mission de rayonnement culturel et éducatif, et consolide son rôle de catalyseur d’une nouvelle génération de cinéastes capables d’exprimer leurs préoccupations sociales et humaines à travers l’image.
Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le FICAK 2025 (21-28 juin) accueille 350 cinéastes venus de 45 pays, dans une célébration de la création cinématographique africaine, de ses talents émergents et de ses mutations profondes.
Placée sous le signe "Du griot à l'algorithme, le cinéma évolue", cette édition entend ouvrir une réflexion de fond sur l’impact de l’IA sur les métiers, les récits et les imaginaires du 7e art à l'échelle du continent.