
Seul bémol à cette frénésie, une non réélection des Conservateurs car si David Cameron & Co venaient à en réchapper, sûr que la promesse faite, il y a de cela deux ans, d’organiser un référendum sur la question sera bel et bien tenue par l’illustre descendant du roi Guillaume IV. Ce dernier qui joue son va-tout lors de ces législatives devra, s’il est toujours aux commandes, certainement composer pour gouverner car ceux qui se considèrent moins comme des citoyens que comme des sujets de Sa Gracieuse Majesté, de majorité, vraisemblablement ils ne donneraient point, «hugh», disent les sondages.
Cameron réélu, ce sera le triomphe du multipartisme pour une seconde élection consécutive et ils seront donc, légion ceux avec qui il prêtera pacte, à le presser vers la consultation populaire.
Deux partis qui ont marqué les esprits lors de la campagne électorale, détiennent les clés du mystère de l’après « austérité paradoxalement gagnante » du Premier ministre sortant, David Cameron.
Le premier d’entre eux, l’UKIP, qui charrie une bonne part du marché électoral des Conservateurs quelque 17% d’intention de vote qui devrait aller dans l’escarcelle des Travaillistes, est un parti qui, au-delà d’être celui de l’Indépendance de l’Ile, aura prêché en plus d’une politique anti-immigration, xénophobie à toute épreuve et europhobie à donner du frisson aux pensionnaires du Vieux Continent.
Après sa défaite de septembre dernier sur l’indépendance de l’Ecosse, le second Parti national écossais (SNP), devrait à coup sûr faire dans le jackpot ce jeudi et donc peser lourd dans le fragile équilibre que tentent désespérément de maintenir les Conservateurs.