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Ils s’attendaient à être expulsés pour donner de la voix dans les médias tel le cas de leur hôte qui n’était qu’une Sahraouie quelconque et qui, du jour au lendemain, a acquis une renommée internationale du fait d’une erreur commise par celui qui avait en charge la direction des affaires dans la ville de Laâyoune. Il n’en fut rien. La leçon a servi heureusement.
Ces parlementaires ont atterri à Laâyoune où, après une série de réunions avec les représentants locaux du Polisario, ils ont été reçus par le wali entouré des chioukhs et notables avant d’être accueillis par les membres du conseil municipal.
Au sortir des audiences, ils ont déclaré être venus pour rencontrer les habitants et les responsables et se rendre compte de la situation. Ils ont ajouté qu’ils ont été surpris par l’essor que connaît la ville, qu’ils sont pour une solution négociée qui donne satisfaction aux différentes parties du conflit et qu’ils en feraient part à leurs institutions respectives.
Les chioukhs et les élus ont, pour leur part, exprimé leur engagement absolu pour une solution basée sur l’Initiative marocaine d’autonomie qui, selon eux, est la seule solution viable susceptible de résoudre définitivement le problème et conforme aux aspirations de la majorité des Sahraouis. Laquelle ne réside pas dans les camps de Tindouf, mais dans les provinces marocaines du Sud. L’un des chioukhs a déclaré à Libé que les élus espagnols ont été bernés par la propagande des ennemis de notre intégrité territoriale. « En nous rencontrant et après s’être rendu compte du degré de développement et de la prospérité de la ville, ils ont compris qu’ils avaient été sciemment mal informés et ont changé d’attitude », nous a-t-il affirmé.
Mardi, les parlementaires espagnols ont eu des entretiens avec le président de la commission régionale des droits de l’Homme après s’être entretenus avec le chef du personnel de la Minurso, Alexander Ivanko.
En tout cas, cette visite inattendue qui a surpris les présidents des deux Chambres du Parlement marocain, aura prouvé que le Maroc n’a rien à cacher et que les Sahraouis, comme tous les Marocains, vaquent à leurs affaires, en toute quiétude.