Le tout nouveau président s’est dit par ailleurs très intéressé par l’instauration de la paix entre Palestiniens et Israéliens dès son investiture. Il en avait même fait un thème majeur de sa campagne électorale.
Barack Obama avait lui-même reconnu que « cela n’était pas facile », mais que « le moment (était) venu de revenir à la table des négociations ».
Le porte-parole du département d’Etat, Robert Wood, de son côté, fait valoir l’espoir de revoir les parties du conflit revenir à de meilleurs sentiments. « Nous espérons, certainement, dit-il en substance, que le nouveau gouvernement poursuivra sur la voie de la paix. Je ne vois pas de raison de penser qu’un nouveau gouvernement agisse différemment ».
Espoir qui doit, sans doute, être partagé de tous, même si la perspective de reprendre les négociations se fait, en raison des derniers développements, difficilement envisageable.
Non seulement à cause, des conséquences et des séquelles laissées par l’invasion barbare de Gaza et tout ce mal et ce sentiment d’injustice ressentis par les Gazaouis et dont le souvenir est encore trop vivace, mais c’est également en lien avec les résultats des dernières législatives israéliennes.
Le spectre du retour d’un Natanyahou dont le triste passage au gouvernement a laissé de terribles souvenirs se fait de plus en plus pesant. De nouveau, c’est la paix qui risque d’en prendre un sérieux coup. Force est de reconnaître qu’avec Hamas à l’autre bout, il est particulièrement difficile de verser dans l’espoir de Wood.
Il va sans dire que les Palestiniens se doivent, plus que jamais, d’enterrer leurs dissensions de quelque ordre que ce soit. Se présenter à d’éventuelles ou de potentielles négociations en rangs dispersés ne servirait en rien la cause palestinienne.