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L'initiative de l'Hôpital Errazi devrait donc en appeler d'autres, d'autant plus qu'il s'agit de la santé mentale des générations à venir. En dehors des troubles mentaux, hérités ou acquis, cette initiative promet de remédier à la question de la toxicomanie au piège de laquelle tombent, chaque jour que le bon Dieu fait, des innocents, notamment les enfants abandonnés qui sont légion dans une ville comme Salé. Que Salé soit le théâtre de ce genre d'initiatives est-il un fait fortuit ? Pour celles et ceux qui connaissent bien cette ville, ils vous répondront par la négative. Le taux de folie à Salé est de loin le plus élevé du Maroc, tant et si bien qu'un seul hôpital, Errazi et accessoirement " Al Ghazi ", s'est révélé être très insuffisant pour accueillir les bataillons de malades mentaux qui circulent librement et très dangereusement dans les ruelles de la ville. La marginalisation et la misère qui y règnent y seraient pour beaucoup de cet endroit oublié du pays, malgré sa proximité de la capitale administrative du Royaume, Rabat. Mais là est une autre question. A Salé ou ailleurs, la nécessité se fait jour de mettre sur la table la question des maladies psychiques chez nous. " Le mal se guérit en le disant ", dit une expression consacrée. Encore une fois, la balle est dans le camp du ministère de la Santé appelé, aujourd'hui plus que tout autre temps, à ouvrir le débat qui intéresse nombre de citoyens mais qu'ils ont peur d'aborder sous peine d'être étiquetés " malades mentaux ".