Animée par Naïma Yahi, historienne de la culture de l’immigration maghrébine en France, cette soirée ouvre les portes d’un patrimoine musical peu connu. Ces ancêtres du clip ont connu leurs heures de gloire entre 1960 et 1980.
«Les chanteurs arabes et kabyles constituent une part importante du catalogue des scopitones. Naïma Yahi fera découvrir les vedettes de cette période qui se sont produites en France et qui y sont parfois restées, comme Kamal Hamadi, Noura, Slimane Azem, Les Abranis, Idir, etc », souligne-t-on à l’Institut français de Marrakech.
A cette occasion, seront projetés des vidéo-clips des morceaux tels que «Kamani fil Telphon» de Khlifi Ahmed, «Rabbi Adh issahel» (Noura et Kamal Hamadi), «Ana achki fi zine» (Salah Sadaoui), «Clichy» (Mohamed Mazouni), «Ouled el Ghorba» (Mohamed Mazouni), «Athedjaladde» (Les Abranis), «Madame encore à boire» (Slimane Azem), «Zwits ruits» (Idir), «Ach Dani» (Salah Sadaoui et Kaci Tizi Ouzou), «Zerdet Couscous» (Mohamed Jerrari), «Harlem Shuffle» (Vigon), «Mazalni maak» (Dahmane Harrachi), «Noura Noura» (Farid el Atrache) et «Salama ya salama» de l’artiste Dalida.