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Le génie de cette expérience réside dans ce principe. La lutte contre la pauvreté commence par l’élaboration d’une stratégie claire de mise à niveau des régions vulnérables. Son élaboration sous-entend l’établissement de quatre axes : ce qu’on veut faire, ce qu’on peut faire, ce qu’on est autorisé de faire et ce qu’on doit faire. Autrement dit, la fixation d’objectifs réalisables devient obligatoire, ainsi qu’une mobilisation des moyens nécessaires et une conjugaison des efforts.
Cette stratégie de lutte contre la précarité doit être axée sur les plus petits maillons de la chaîne. Ce combat doit être mené dans le «Maroc profond», c’est-à-dire dans les petits patelins, les périphéries des petites villes en retard de développement.
Même une politique publique transversale ne peut résoudre le problème, d’où la nécessité d’une politique de ciblage.
Ce sont des idées que les Américains, remerciés pour leur louable initiative, sont venus nous inculquer. Si le long terme n’est qu’une somme de courts termes, un grand projet n’est qu’un ensemble de sous-projets.
Afin d’arriver à redessiner l’image dans sa globalité, il faut travailler sur ses détails. Même si, au niveau macro et micro, le programme en question peut s’achever à un palier des objectifs escomptés, du fait que lors de sa conception la barre a été placée très haut, il faut bien dire qu’il constitue une véritable réussite au niveau micro quels que soient les résultats atteints. L’essentiel, c’est que la condition des bénéficiaires a changé dans le bon sens.
Les projets mis en place par le MCA-Maroc permettront, peu ou prou, un développement local profitable aux régions chanceuses. Les populations vulnérables qui ont eu le privilège de financer un mini projet grâce au MCC, vont pouvoir de par la réussite de leurs petites affaires, prendre leur destin en main et assurer leur vie
Ces petits projets peuvent par la suite en créer d’autres dans un processus «duplicateur». Donc, c’est aux responsables marocains d’en tirer les enseignements tant au niveau de la conception qu’à celui pratique de la gouvernance.