-
Banques : Un besoin de liquidité de 118,7 MMDH en avril 2025
-
Industrie : Signature à Rabat de deux conventions de partenariat entre des entreprises marocaines et chinoises
-
Le dirham s'apprécie de 0,6% face à l'euro
-
Une mission économique marocaine promeut le Made in Morocco aux Etats-Unis
-
Des perspectives mitigées pour la production de blé en Afrique du Nord

Cette organisation est née officiellement le 18 octobre dernier à Ifrane lors d’une assemblée générale regroupant les présidents des fédérations des apiculteurs des cinq pays de l’UMA (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie).
Lors de cette réunion, organisée en coordination avec la FAO, les représentants des cinq fédérations ont présenté «les rapports de développement de l’apiculture» dans leurs pays respectifs et établi la charte de l’UMAAPI.
Le procès-verbal de cette réunion a désigné M. Mohamed Lekhal, président de la Fédération algérienne des apiculteurs, président de cette union, alors que le Maroc en assure le secrétariat général.
«L’idée de créer cette union a germé lors du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) en 2011 entre les fédérations algérienne et marocaine d’apiculture», a indiqué M. Lekhal. Actuellement, chaque pays est en train de faire un travail de développement dans le cadre de cette union pour préparer le programme d’action pour les cinq années à venir (2012-2016), selon lui. La création de cette union permettra aux pays du Maghreb d’avoir une représentation unifiée au sein de la Fédération internationale des associations d’apiculteurs qui regroupe actuellement 196 pays et de constituer une force pour défendre les intérêts commerciaux de la région ainsi que son patrimoine génétique apicole. «En étant cinq pays dans une organisation internationale, c’est sûr qu’on aura notre place», a assuré M. Lekhal en précisant que «la valorisation de la production apicole du Maghreb figure parmi les dossiers que l’union compte défendre au niveau des instances internationales». «Il faudrait qu’on se place sur le marché international pour valoriser notre miel. Je ne vois pas pourquoi nos pays importent du miel mais n’exportent pas leur produit», a-t-il affirmé. Au niveau régional, cette organisation permettra aux cinq pays d’intensifier leurs échanges commerciaux et leur coopération technique et scientifique. L’Algérie et le Maroc ont déjà établi un cadre de coopération à la faveur d’un mémorandum d’entente signé en avril 2011 par les ministres de l’Agriculture des deux pays.
Une délégation de la filière apicole marocaine se rendra, d’ailleurs, en avril prochain à Alger pour visiter les instituts techniques, les universités et les entreprises apicoles en Algérie, a conclu M. Lekhal.