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L’année dernière, la caravane a fait escale à Imintanout. Dans cette petite bourgade d’environ 15.000 âmes, située dans la région de Marrakech-Safi, existe un foyer pour jeunes filles. Incapables de faire l’aller-retour entre l’école et les villages avoisinants, où se trouvent leurs maisons, elles y passent la semaine. Sauf que voilà, outre les besoins en couvertures et vêtements d’hiver, entre autres, les sanitaires étaient dépourvus d’eau chaude. «On a pris contact avec une société spécialisée dans la vente de chauffe-eau pour leur expliquer la situation », raconte le président de l’association. « Et ils nous ont offert deux chauffe-eau gratuitement », a-t-il ajouté.
A Imintanout, comme à Timsal prochainement, le choix des destinations au même titre que la nature des dons révèlent en creux une connaissance précise des besoins des populations. Toujours selon notre interlocuteur, ceci n’est pas le fruit du hasard « Le choix des destinations est mûrement réfléchi. En général, on se réunit, et on fait des propositions selon nos contacts, puis on tranche. A titre d’exemple, nous avons choisi Timsal, en suivant les recommandations de notre secrétaire général, qui connaît une personne issue du village », révèle-t-il.
Fondée en 2014 par un cercle d’amis désireux d’aider les plus démunis, en se basant sur leurs expériences associatives mutuelles passées, ainsi qu’un humanisme profond, l’Association ‘’Sourire du cœur’’ est confrontée à certaines difficultés qu’elle a parfois du mal à surmonter. En sus des problèmes liés à l’acheminement des dons vers les villages, faute de moyens de transport, la médiatisation représente également un obstacle de taille « S’agissant de l’appel aux dons, on utilise tout d’abord le bouche à oreille. On essaye d’en parler autour de nous et on demande à faire passer le message. Ensuite, les réseaux sociaux nous sont d’une grande utilité», a souligné Boudarraja Outhman, avant de déplorer : «Mais quand bien même Facebook nous aide à diffuser nos appels aux dons et nos actions, cela reste insuffisant».
Effectivement, dans cette situation, difficile d’atteindre un nombre important de personnes et donc augmenter le nombre de dons. D’autant qu’en parallèle, l’association est aussi derrière une autre action humanitaire mais au niveau de la ville de Casablanca : La maraude du cœur. Tout au long de l’hiver, les membres permanents accompagnés de bénévoles ponctuels, parcourent les artères de la capitale économique du Royaume, pour distribuer des repas chauds et des couvertures aux sans-abri. Du coup, si l’envie vous prend d’aider autrui, n’hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook de l’Association : @sourireducoeur.maroc