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Dans ce contexte, les conditions de commercialisation de la récolte sont extrêmement importantes pour les professionnels. D’où la signature de textes réglementaires relatifs au système de commercialisation de la récolte le 9 avril 2009 à Rabat
Sur le plan de la production, deux mesures essentielles ont été annoncées. Il s’agit de la fixation du prix référentiel qui sera de 270 dirhams le quintal, permettant, ainsi, aux agriculteurs de tirer profit de leur production de cette année. Ce prix dépasse, par ailleurs, celui perçu effectivement par les agriculteurs des pays exportateurs.
De plus, une prime de magasinage sera accordée, chaque quinzaine, aux commerçants et coopératives céréaliers à raison de 2 dirhams par quintal stocké.
Par ailleurs, Salaheddine Mezouar et Aziz Akhannouch respectivement ministres de l’Economie et des Finances, de l’Agriculture et de la Pêche maritime ont procédé à la signature d’un arrêté conjoint. Les principales mesures portent sur l’octroi d’une subvention à l’utilisation des semences certifiées de céréales fixée à 150 DH/Ql pour le blé tendre et à 135 DH/Ql pour le blé dur et l’orge contre une subvention de 130DH/Ql au titre de la campagne agricole 2008-2009.
Il a été décidé, en deuxième lieu, le maintien d’une prime de stockage fixée à 5 DH/Ql /mois pendant neuf mois pour un stock de sécurité maximum de 220.000 Qx. L’on a pris la mesure d’encouragement des multiplicateurs de semences de céréales à travers l’octroi d’une prime de 15% par rapport au prix des céréales destinées à la consommation ; la vente des semences sélectionnées de céréales à un prix ne dépassant pas 30% par rapport aux prix des céréales destinées à la consommation.
Les objectifs recherchés à travers ces mesures consistent à assurer l’approvisionnement du marché national en semences sélectionnées de céréales et l’encouragement des agriculteurs à l’utilisation de cet intrant avec l’objectif d’atteindre 1.200.000 Qx. Les autres buts se rapportent à l’amélioration de la productivité du secteur de production des céréales ainsi que l’intégration entre l’utilisation des semences et la production des céréales et l’instauration de la visibilité pour l’ensemble des intervenants dans le secteur.
L’impact budgétaire de ces mesures porte sur une enveloppe de près de 185 MDH.
Les représentants des professions céréalières ont exprimé leur adhésion aux mesures en question. Toutefois, c’est la mise en œuvre de ces mesures qui est fondamentale. En effet, l’objectif réel est de faire bénéficier les agriculteurs du nouveau prix référentiel à la production et de veiller sur le respect des prix convenus du blé tendre à la transformation et des prix des farines et du pain à la consommation.
A noter que le Maroc s’attend à une récolte exceptionnelle. Les pluies abondantes sont tombées, fort heureusement, avec une opportunité que ne se risqueraient très certainement pas à démentir les paysans expérimentés du pays profond.
Bien au contraire, cette richesse naturelle du ciel ne saurait être mieux exploitée, selon les prévisions faites par les services spécialisés concernés mais plus particulièrement mise en valeur grâce aux investissements agricoles consentis par l’Etat pour le secteur de l’agriculture à travers les engagements pris et en cours d’exécution par le ministre de l’Agriculture.
Par ailleurs, la cérémonie a été une occasion pour mettre en valeur l’importance économique et sociale de la filière céréalière et l’attention particulière que lui accordent les pouvoirs publics, tant au niveau de la production que de la consommation.
Il ne faut pas, cependant, oublier, que sur le plan réglementaire, les transactions commerciales des céréales sont libres. Toutefois, le gouvernement, conscient du caractère particulier du blé tendre, a mis en place un système spécifique pour sa commercialisation, et lui apporte un soutien conséquent au niveau de sa production, son stockage, sa transformation et sa consommation.
Par rapport à l’année dernière, les importations pour la campagne 2007-2008 ont totalisé 38,4 millions de quintaux dont 19,3 millions pour le blé tendre et 11,5 millions de quintaux pour le maïs. 75% des arrivages de céréales ont transité par le port de Casablanca contre 10% pour le port d’Agadir et 6% pour Nador.
Le gros lot des importations proviennent des USA (30% ou 11,5 millions de qx). La France vient en deuxième position avec 7,6 millions qx ou près de 20%, suivie de l’Argentine avec 5,6 millions de quintaux ou 14,6% du total. Le reste est réparti entre le Canada, l’Ukraine et autres.
A la date du 14 janvier 2008, le stock des céréales à décharger au niveau des différents ports du Royaume est évalué à 617 mille quintaux dont 360 mille au niveau du port de Casablanca. L’essentiel de ce stock est composé de blé tendre (385 mille quintaux) et de maïs (182 mille quintaux).