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des Casablancais n’a pas empêché, durant l’année 2016,
l’organisation de plusieurs activités culturelles et artistiques
reflétant ainsi une nouvelle vocation de la ville pour
l’animation culturelle pour le plus grand bonheur d’une
population vivant sous la pression du monde des affaires.
La ville blanche a abrité tout au long de l’année 2016 plusieurs activités culturelles, notamment le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) devenu un rendez-vous annuel incontournable, le Salon du livre pour enfants et celui du livre d’occasion. Le SIEL qui offre un espace pour jeter les ponts de communication avec les lecteurs, critiques et écrivains marocains, constitue un exemple probant de l’évolution du mouvement culturel au Maroc, selon les témoignages de différents observateurs qui s’accordent à relever que cette grand-messe du livre se développe constamment au fil des années.
Les bibliothèques, maisons de jeunes, théâtres, écoles et universités de la capitale économique ont tous connu une dynamique culturelle importante à travers des programmes riches ayant séduit un large public de tout âge.
Le Salon du livre d’occasion qui a accumulé, au fil du temps, une grande expérience, devenant ainsi une date attendue par plusieurs visiteurs, petits et grands, est l’un des événements culturels organisés au niveau de la ville à l’initiative de l’Association des bouquinistes de Casablanca, avec pour objectif d'encourager la lecture notamment parmi les jeunes, toutes spécialités confondues (sciences, histoire, culture générale, philosophie et économie). Cette manifestation favorise également la lecture en rapprochant le livre notamment des habitants des quartiers populaires de la métropole.
A cet égard, le président de l'Association des bouquinistes de Casablanca, Youssef Bourra, a exprimé sa satisfaction quant au bilan de l’activité culturelle au niveau de la région de Casablanca-Settat au titre de l’année 2016, faisant savoir que tous les acteurs actifs dans le domaine culturel de la région contribuent largement à la promotion de ce secteur et la création d’une riche dynamique culturelle et artistique pouvant profiter à la population locale.
Conscient de l’importance du volet culturel et artistique dans la vie des citoyens, le secteur privé a également contribué aux efforts visant la promotion de l’activité culturelle dans la ville en programmant diverses manifestations tout au long de l’année.
Ces initiatives n’ont fait que stimuler l’ambition d’aller de l’avant et d’enchaîner les succès dans différents domaines culturels, dans le but d’élargir la portée des activités culturelles de manière à toucher les différentes catégories sociales.
Dans le cadre des initiatives visant le renforcement de l’activité culturelle et artistique dans la ville, il a été procédé depuis octobre 2014, au lancement des travaux de construction d’un grand théâtre "Casarts" au niveau de la place historique Mohammed V qui se présente comme l'un des plus importants complexes culturels d'Afrique et du monde arabe. Le projet participera non seulement au développement culturel de la ville et de la scène locale par la promotion de l'art et des artistes marocains mais aussi par l'organisation de résidences entre artistes locaux et leurs homologues venant des quatre coins du monde.
Le 16 octobre 2014, SM le Roi Mohammed VI a procédé au lancement des travaux de réalisation du Grand Théâtre de Casablanca visant à doter la ville d’une infrastructure culturelle moderne afin de permettre un large accès des Casablancais aux activités culturelles et artistiques et de contribuer à l’éclosion des compétences.
Vitrine d’une ville en pleine mutation, Casarts s’intègre parfaitement dans le schéma de la reconfiguration de l’agglomération de Casablanca et de recomposition de l’espace urbain, à la faveur d’un plan de développement intégré de la région du Grand Casablanca–Settat (2015-2020). Cette initiative témoigne de l’intérêt qu’accorde SM le Roi à la question culturelle qui constitue le fondement de l’identité nationale.
Le coût de réalisation du plus grand théâtre d’Afrique et du monde arabe s’élève à plus de 1,4 milliard de DH, un budget mobilisé par le Conseil de la ville de Casablanca (180 millions de DH), le Conseil régional (100 millions de DH), le budget général de l’Etat (280 millions de DH), le ministère de l’Intérieur (480 millions de DH) et le Fonds Hassan II (400 millions de DH).