Non seulement ceux qui l’ont porté à la magistrature suprême le pensent, mais le monde entier commence aussi à nourrir un formidable espoir.
Le rêve que le nouveau président américain a décliné peut devenir sujet à des interprétations aussi variées que le sont les attentes que son élection a créées, mais il y a une certitude: les bruits de bottes de l’Oncle Sam ne seront certainement plus aussi assourdissants qu’ils l’étaient durant le long règne de George Bush. Il faudrait, certes, attendre les actes du nouveau locataire de la Maison-Blanche pour juger sur pièce de son volontarisme, mais les signaux qu’il a envoyés permettent de déceler quelques promesses d’un monde meilleur.
L’Amérique de l’unilatéralisme, de la violation systématique des droits de l’Homme et du krach financier jamais vécu depuis la crise de 1929, pourra dorénavant se parer d’un autre visage que celui de la sauvagerie, de la barbarie et des dénis du plus simple des droits ; à savoir le droit à la différence.
Un test de vérité attend néanmoins Obama à Gaza où, par delà la tragédie d’un peuple affrontant à mains nues la barbarie de l’apartheid israélien, les valeurs de liberté, de démocratie et d’humanisme dont il a été présenté comme l’un des hérauts, se trouvent, assurément, dans le camp palestinien.