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Le site avait été mis à disposition des tagueurs par un promoteur pendant plus de 20 ans. Mais en 2013, il a tout fait effacer sans préavis pour transformer les lieux. La justice ordonne désormais l’indemnisation de 21 artistes pour un montant record.
Leurs graffitis avaient été recouverts de peinture en 2013 puis détruits par le propriétaire du lieu, à New York: des artistes vont recevoir 6,7 millions de dollars (5,4 millions d’euros) de dommages et intérêts, a tranché la justice américaine. Le site, baptisé 5Pointz, avait été utilisé pendant plus de vingt ans comme lieu d’expression pour les graffeurs, avec l’accord du propriétaire, Gerald Wolkoff. Mais en novembre 2013, le propriétaire de cette ancienne usine de compteurs à eau située à Long Island City, à l’extrême sud-ouest du Queens, avait fait repeindre en blanc, sans préavis, toutes les œuvres qui recouvraient les murs.Une opération d’autant plus mal vécue par le collectif de graffeurs que celui-ci avait préalablement saisi la justice pour faire valoir ses droits. A l’époque, 5Pointz était devenu, selon les termes mêmes du juge mandaté initialement, «le lieu de résidence de la plus grande collection d’art à la bombe (de peinture) aux Etats-Unis». Gerald Wolkoff et un groupe de promoteurs ont ensuite rasé le site et fait ériger deux tours de logements haut de gamme. Un faux graffiti «5Pointz» a été placé dans le hall de chacun des immeubles, pour commémorer l’histoire du site.
Leurs graffitis avaient été recouverts de peinture en 2013 puis détruits par le propriétaire du lieu, à New York: des artistes vont recevoir 6,7 millions de dollars (5,4 millions d’euros) de dommages et intérêts, a tranché la justice américaine. Le site, baptisé 5Pointz, avait été utilisé pendant plus de vingt ans comme lieu d’expression pour les graffeurs, avec l’accord du propriétaire, Gerald Wolkoff. Mais en novembre 2013, le propriétaire de cette ancienne usine de compteurs à eau située à Long Island City, à l’extrême sud-ouest du Queens, avait fait repeindre en blanc, sans préavis, toutes les œuvres qui recouvraient les murs.Une opération d’autant plus mal vécue par le collectif de graffeurs que celui-ci avait préalablement saisi la justice pour faire valoir ses droits. A l’époque, 5Pointz était devenu, selon les termes mêmes du juge mandaté initialement, «le lieu de résidence de la plus grande collection d’art à la bombe (de peinture) aux Etats-Unis». Gerald Wolkoff et un groupe de promoteurs ont ensuite rasé le site et fait ériger deux tours de logements haut de gamme. Un faux graffiti «5Pointz» a été placé dans le hall de chacun des immeubles, pour commémorer l’histoire du site.









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