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Un projet de loi sur l’exclusion politique des pro-Kadhafi fait monter la tension en Lybie

La plus haute autorité politique et ses proches collaborateurs pourraient en faire les frais


AFP
Samedi 13 Avril 2013

Un projet de loi sur l’exclusion politique des pro-Kadhafi fait monter la tension en Lybie
Un projet de loi sur l'exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi risque de soulever de nouveaux remous à l'Assemblée nationale, et pourrait mettre sur la touche plusieurs hauts responsables, accentuant les tensions politiques en Libye.
Proposé en décembre, ce projet de loi, qui concerne 36 catégories de fonctions et couvre plus de quatre décennies de pouvoir de Kadhafi, est considéré par ses partisans comme "une revendication populaire en respect des sacrifices des martyrs". Le projet de loi risque, dans sa version actuelle, de mettre sur la touche un grand nombre des nouveaux dirigeants libyens dont Mohamed al-Magaryef, président du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique de Libye, son adjoint, Jumaa Attiga, et le Premier ministre, Ali Zeidan. Un amendement apporté mercredi par l'Assemblée sur la Déclaration constitutionnelle provisoire, rendant impossible tout recours devant la justice contre cette loi avant même son vote, est décrit par nombre d'obervateurs comme un "pas décisif" vers l'adoption de ce projet controversé. En janvier, des débats houleux provoqués par ce projet ont déjà favorisé un climat de tension dans le pays en proie à une insécurité persistante en l'absence d'organes sécuritaires.
Cette tension a atteint son apogée début mars, lorsque la voiture de Mohamed al-Magaryef a essuyé des tirs à Tripoli au moment où il quittait une salle de réunion assiégée par des manifestants qui réclamaient l'adoption de cette loi.
Mais le CGN s'est dit déterminé à faire aboutir ce projet de loi.
Le mufti de Libye, Cheikh Sadok Gharyani, a appelé les citoyens à manifester par milliers pour soutenir l'adoption de cette loi.
Le Conseil national de transition (CNT), ex-bras politique des rebelles libyens, avait institué une Haute commission de l'intégrité et du patriotisme, organisme public chargé des dossiers des responsables ou candidats à des postes de responsabilité dans l'administration pour déterminer s'ils ont servi l'ex-régime.
La Commission a jusqu'à présent exclu 350 personnalités dont certaines ont émis et gagné des recours devant les tribunaux administratifs.


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