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Dans des enregistrements rendus publics et diffusés par de nombreux médias, une parente de la victime a annoncé la mort de ce jeune homme dans sa cellule de la prison de D’heibya où les bourreaux sanguinaires, membres de la prétendue gendarmerie du Polisario l’ont assassiné, déclare-t-elle.
La femme a déclaré que les prétendus gendarmes ayant fait subir toute sorte de tortures au jeune homme ont appelé les siens pour prétendre qu’il s’est pendu dans sa cellule. Ce n’est pas la première fois, dit-elle que ces bourreaux assassinent leurs prisonniers et prétendent qu’ils se sont suicidés. Or, se demande-t-elle, comment quelqu’un de ligoté des pieds et des mains et attaché à une chaise, peut-il se pendre et avec quel moyen? En janvier dernier, ces mêmes bourreaux avaient torturé et exécuté l’une de leurs victimes, Ahmed Ould Mohamed Radi, de son nom, tout en déclarant que celui-ci s’était pendu avec les fils d’un ventilateur. Elle s’interroge, “Comment ces meurtriers veulent-ils faire avaler un tel mensonge à l’opinion publique. Depuis quand les geôliers de D’heibya se soucient-ils du confort de leurs victimes et leur procurent des ventilateurs ?”
L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme, connue pour avoir introduit un recours en justice pour violation des droits de l’Homme contre des dirigeants du Polisario, s’est saisie de l’affaire. Elle a, aussitôt publié un communiqué par lequel elle dénonce les pratiques du Polisario et ses bourreaux, notamment dans le pénitencier de D’heibya, tristement célèbre par le nombre important de victimes qui y ont été exécutées dont plusieurs prisonniers de guerre marocains.
L’ASDDH demande l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur les conditions des détenus des geôles du Polisario et sur les tenants et aboutissants du meurtre de ce jeune homme. Le communiqué précise que Brahim Ould Salek Ould Breika était connu pour être un opposant à la direction du Polisario. Il était un membre très actif du mouvement du 5 Mars et de la jeunesse pour le changement dans les camps de Tindouf. Deux mouvements dont les membres qui figurent sur une liste dite noire, sont souvent traqués par les miliciens du Polisario qui leur réservent le même sort que celui du jeune homme, exécuté à trente ans.