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«Nous devons ce succès à l’originalité de la chanson qui a plu énormément aux fans et aux auditeurs qui, à travers de nombreuses interviews, ont écouté cet opus écrit par Hassan Mégri, et que j’ai composé moi-même», commente l’artiste, porte-drapeau du mouvement musical Mégri, et qui met en valeur également le rôle des arrangements musicaux, effectués par le talentueux Oussama Gazoulit.
Dans un dialogue «father and son», allusion faite à l’harmonie artistique entre Hassan et Nasr Mégri, les deux générations se sont donné la réplique, dans l’harmonie, la communion et la synergie. Un dialogue fructueux créant la surprise de l’année dans la chanson marocaine et de la world music arab.
Produit par Nasr Mégri et réalisé par Khalil El Hila, ce vidéoclip a été filmé dans de très bonnes conditions techniques et matérielles. Tant attendu, «Sa3a Dour» a été présenté lors d’une conférence de presse avant que le nouveau-né ne soit diffusé en avant-première par les ondes des chaînes «Hit Radio» et «Chaîne Inter», avec, respectivement, Momo et Hicham Lazrek.
Par la suite, le nouveau clip a été diffusé par les chaînes de radio et TV nationales et maghrébines pour le plaisir des milliers de fans de cet artiste en vogue dans l’univers artistique maghrébin. Le grand public, lui, a pu prendre goût de cette œuvre dès le 24 octobre dernier et depuis, le moteur de recherche «YouTube», tourne à grande vitesse.
Cette création originale et fascinante, à plus d’un titre, est selon la vision de Nasr, révélatrice d’une autre facette du «mouvement musical Megri» instauré dans le monde arabe depuis les années 60, à l’époque des grands courants musicaux à l’échelle de la planète. Il s’agit, en fait, d’un clip qui reflète une fiction cinématographique surréaliste dans le temps et l’espace, où se mêlent en harmonie et en symbiose les acteurs en fonction du chant, du rythme, de la musique et de la danse expressive.
Si la chanson est le produit de cette communion du «father and son», le vidéoclip, quant à lui, est signé par le réalisateur Khalil El Hila. Le choix des lieux n’est pas dû au hasard, mais plutôt à une pertinence visuelle implacable. «Sa3a Dour» a été ainsi tourné à Fès devant la montre hydraulique, puis sur la Tour des pirates et le Jardin andalou de la Kasbah des Oudayas, ainsi qu’au «Musée Dar Belghazi», dont certaines pièces muséales rares, relatives à la mesure du temps, ont été utilisées dans le contexte du scénario. Grâce à «Sa3a dour», le jeune Mégri vient d’entrer dans la cour des grands.