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L'affaire avait soulevé les inquiétudes dans le petit monde de l'art contemporain qui craignait que la justice donne raison au vendeur, ouvrant la voie à d'autres procédures de riches propriétaires de tableaux contre des artistes qui nient la paternité d'un tableau ou, comme cela s'est produit dans le passé, qui ont renié une oeuvre précédemment reconnue. "Je suis soulagé de la décision du juge", a déclaré à l'AFP Amy Whitaker, professeur en commerce de l'art à l'Université de New York.
Mais malgré la décision de la justice, le simple fait qu'elle ait accepté d'examiner la plainte, pourrait ouvrir la voie à d'autres procédures similaires, craint pour sa part Michael Benett, professeur à l'Arizona State University et conseiller juridique d'organisations d'art. "A l'avenir, des artistes de renom pourraient devoir se justifier sur des oeuvres qu'ils n'ont pas créées", a-t-il déclaré à l'AFP.
Robert Fletcher, un gardien de prison canadien à la retraite, affirmait avoir rencontré Peter Doig au Canada en 1976. A l'époque, il aurait acheté l'oeuvre représentant un canoë blanc dans un marais pour la modique somme de 100 dollars à l'artiste dont le nom était orthographié "Doige", et non Doig. Robert Fletcher, qui a porté plainte en 2013 contre le peintre, affirme être passé à côté d'une précieuse vente et demandait des dommages et intérêts, ainsi qu'une reconnaissance de l'authenticité du tableau.
Les avocats de Robert Fletcher ont insinué que Peter Doig refusait d'admettre la paternité de l'oeuvre par peur de la révélation d'un passé tumultueux lié à la drogue et à la prison. De son côté, Doig assure qu'il n'a jamais vu Robert Fletcher, n'a jamais été en prison au Canada et que Peter Doige n'est qu'un homonyme d'un peintre amateur canadien mort en 2012.