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Le 27 novembre 2013, un débat télévisé, dans le cadre de l’émission «Moubachara Maakoum», diffusée par la deuxième chaine de télévision national (2M), avait réuni Abdellah Laroui, historien et écrivain marocain, agrégé de langue et de civilisation arabes, et Noureddine Ayouch, publicitaire et acteur associatif. Thème du débat : l’appel, lancé par ce dernier, à l’usage du dialecte dans l’enseignement préscolaire au Maroc.
L’historien Abdellah Laroui a estimé que cet appel à l’usage de la darija dans l’enseignement préscolaire est «une initiative superflue», puisque l’enseignent communique déjà avec l’enfant en dialecte durant les trois premières années d’enseignement. Il a fait savoir, en outre, que «le principal obstacle qui se dresse devant l’usage du dialecte en enseignement est lié à l’alphabet avec lequel sera écrite cette langue».
M. Laroui a, par ailleurs, fait part de son refus de considérer le dialecte comme une langue nationale.
De son côté, M. Ayouch a plaidé pour une langue «médiane» entre le dialecte et l’arabe littéraire, ajoutant que l’appel à l’utilisation du dialecte en enseignement vise à donner plus de rayonnement à cette langue comme c’est le cas dans d’autres pays arabes.