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Pourtant, cet édifice a été retenu sur la liste des bâtiments à inscrire au patrimoine national architectural à préserver et faisant partie des œuvres exceptionnelles et représentatives de l'architecture et de l'urbanisme du 20° siècle, lors d'une commission du patrimoine le 8 janvier 2010, réunissant des représentants de la wilaya, de l'Agence urbaine, de l'arrondissement, du ministère de la Culture et de l'inspection des monuments historiques à Casablanca.
La liste a ensuite été envoyée pour publication au Bulletin officiel. " Nous sommes étonnés que dans ces conditions, et malgré un procès-verbal officiel signé par l'ensemble des administrations présentes, un permis de démolir ait pu être délivré ", indique une source proche de Casamamoire.
Cette résidence est la maison personnelle de l'architecte Auguste Cadet où celui-ci a repris l'ensemble des éléments d'architecture marocaine que nous retrouvons dans la plupart des bâtiments qu'il a réalisés (patios, utilisation de matériaux traditionnels, espaces introvertis…). Elle est considérée par les experts comme le dernier chef-d'œuvre de l'architecture domestique néo-marocaine. De plus, Auguste Cadet est l'un des architectes majeurs du XX° siècle au Maroc. Il a réalisé seul ou en association avec Edmond Brion de nombreux édifices connus de tous comme la préfecture du Méchouar aux Habous, la mosquée de Ain Chock, la plupart des banques du
Maroc, le quartier des Habous à Casablanca, le quartier Diour Jamaa à Rabat… Une exposition et un livre sont consacrés à ce travail.
L'exposition a été présentée à Meknès, Casablanca, Fès et Tanger.
" Scandalisés, nous souhaitons que tout soit mis en œuvre pour faire la lumière sur cette démolition "qui porte atteinte au patrimoine de notre ville au moment même où les casablancais montrent de "plus en plus leur intérêt pour la préservation du patrimoine et de la mémoire ", conclut le communiqué de Casamémoire.