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Dans ce film qui voyage à travers Washington, New-York, Israël, la Jordanie, le Liban et la Syrie, la réalisatrice utilise des archives, de la poésie, des photos de famille, des films 8 mm, des dessins animés, des interviews animées et des interviews en macro-photographie pour essayer de comprendre ce qui a motivé le choix de son père d'abandonner un poste permanent dans une université américaine pour rejoindre l'OLP clandestine à Beyrouth.
Il est à noter que «Trip Along Exodus» a été projeté dans plus de 20 festivals internationaux et a remporté le Prix du public au Festival international du film de femmes au Caire, le Prix du meilleur film documentaire non européen au Festival européen du film indépendant, ainsi qu’une mention spéciale au Festival East End Film à Londres.
Toujours dans le cadre de la célébration de la Palestine au FCMT, un colloque a été organisé en marge du festival sous le thème "Cinéma palestinien: entre nostalgie et persévérance".
Les participants y ont affirmé que «le 7èmeart en Palestine est représenté par un cinéma documentaire et révolutionnaire qui a réussi à s'inviter dans les plus grands festivals internationaux». «Le cinéma palestinien a pu créer ses propres vedettes et s'imposer au niveau régional sans perdre de vue sa mission de préserver l'identité nationale et défendre la patrie», ont-ils souligné.
Les intervenants ont également expliqué que «ce cinéma qui propose des films politiques et militants visant à faire entendre la voix de la Palestine et à contrer les images concurrentes véhiculées par l'occupant, a réussi à présenter certaines images noires de l'ennemi israélien, de sa logique, de son sadisme et de ses tentatives de dissoudre les liens nationaux». Ils ont, par ailleurs, noté que les films palestiniens présentés au 25ème FCMT se distinguent par «la variété des périodes historiques au cours desquelles ils ont été produits, et la diversité de leurs registres».«En effet, le 7èmeart palestinien a été, dès sa naissance, un cinéma à thèse. Il a accompagné les premières manifestations de la lutte armée du peuple palestinien, et a été témoin de la complexité de cette cause juste aux enjeux multiples. C’est le cinéma de la contestation, de la révolte et de la revendication», ont-ils conclu.
Invité d'honneur de cette édition du FCMT, le cinéma palestinien est représenté par de nombreuses productions dont «Tournevis» de Bassam Jarbawi, «Villa Touma» de Sahi Araf, «Emwas» de Dima Abu Ghosh, «L’exode» de Hind Shoufani, «Bonboné» de Rakan Mayasi, «Le Tuyau» de Sami Zaârour, «Zone C» de Salah Abu Nimah, «Le Perroquet» de Darren Salam et «La vie des pigeons» d'Abou Shanab.