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L’agence explique que sous l’effet des mutations du transport maritime matérialisées notamment par l’augmentation de la taille des navires et de leur cargaison, le port de Kénitra a vu régresser sa capacité de traitement pour le trafic commercial, en raison de plusieurs contraintes structurelles liées à son emplacement fluvial.
Avec un accès nautique qui dépend fortement du dragage du chenal, mais aussi de la marée pour la réalisation des mouvements des navires, le port de Kénitra ne peut recevoir des lignes régulières car il est impossible d’en garantir la régularité, soutient-elle.
Le port, ajoute-t-elle, ne peut, vu les caractéristiques du chenal d’accès au port et la limitation de sa profondeur, recevoir des navires d’une longueur de plus de 110m et d’un tirant d’eau dépassant 5m. La cargaison maximale des navires traités au port ne dépasse pas 3.500 à 4.000 tonnes.
Compte tenu de ces contraintes, l’activité du port de Kénitra ne dépasse pas environ 300.000 tonnes/an, et ne cesse de se rétrécir avec une régression continue des volumes traités d’une année à l’autre.
Selon l’agence, le maintien de l’activité commerciale de ce port se traduit par un déficit structurel en raison du coût du dragage qui avoisine 25 millions de dirhams annuellement et du niveau limité du trafic traité. Ceci renchérit le coût de passage portuaire et impacte négativement la compétitivité des opérateurs.
Cette option est confortée par les préconisations de la stratégie portuaire à l’horizon 2030 qui projette la réalisation d’un nouveau port dans la région de Kénitra, qui desservira, en plus du trafic du port actuel, les flux issus ou à destination du Gharb, Saiss et Loukkos.








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