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Elle est souvent « comparée à Paul Potts, un vendeur de téléphones portables devenu chanteur d'opéra après sa victoire dans la même émission en 2007 », d’après Actu Star. Dès sa première apparition devant le public anglais, elle a affirmé ne jamais avoir été embrassée. Susan Boyle vieille fille ? Sans doute. En 1999, elle enregistrait déjà la chanson « Cry Me A River » pour le CD d’une association caritative anglaise intitulé « Millenium Celebration ».
Elle s’est transformée en chanteuse « virtuelle » à travers un passage très hué et convoité dans l’émission anglaise Britain's Got Talent en interprétant l’une de ses chansons préférées « I Dreamed a Dream ».
Durant le mois d’avril 2009, elle s’est fait connaître à travers 220 millions de clics d’utilisateurs. Ainsi, Susan Boyle est-elle devenue en Angleterre et dans le monde entier, une sorte de poisson d’avril international et beaucoup parleront dorénavant du misérable destin de Susan Boyle ou « SuBo ».
Piers Morgan, un des juges de l’émission « Britain’s Got Talent » affirmait que « personne n'a jamais dû supporter le type d'attention que Susan a eue. C'est de la folie, elle est passée de l'anonymat à la femme la plus téléchargée de l'histoire ».
« I Dreamed a Dream », un titre de la comédie musicale « Les Misérables » était la mélodie chantée par Susan Boyle le soir de son élimination. Son physique qui laisse à désirer et qui a même été qualifié « d’ingrat » par un magazine français lui a joué un mauvais tour.
Néanmoins, Susan Boyle, grâce à sa volonté de fer et à sa voix unique, est arrivée à se placer deuxième, derrière la troupe de danseurs « Diversity « . Ce groupe perçoit la somme de 115.000 euros et l’opportunité de chanter devant la reine Elizabeth II au Royal Variety Show, d’après « Le Nouvel Observateur ».
Ce n’est pas un hasard que la dernière mélodie que Boyle ait chantée sur scène était « I Dreamed a Dream », extrait de la comédie musicale « Les Misérables ». Susan Boyle que l’on appelle désormais « une Cosette des temps modernes» a effectivement « rêvé d’un rêve » qui n’est pas devenu réalité.
En effet, être classée en deuxième position équivaut pour elle à un échec total et explique le malaise qu’elle a eu et qui a conduit à son hospitalisation. La pression « médiatique » exercée sur elle a totalement épuisé Susan Boyle qui a été admise à la clinique Priory de Londres dimanche 31 mai 2009 dans le département médical « traitement de troubles mentaux ».
Susan Boyle a dû faire face aux remarques parfois sournoises de la presse, sur son physique « inutile » au show-biz. D’après le site Internet de Marianne 2, le phénomène Susan Boyle représente un « conte de fées cauchemardesque », où « les médias se sont emparés du phénomène comme un vautour s'emparant de sa proie » en mettant en avance l’inadéquation du profil « SuBo », « l’anti–star devenue star » au monde éclairé des paillettes, des studios télévisés et des strass, trois composantes de l’univers du show-biz.