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Lors d’une rencontre avec les lecteurs à Washington, dans le cadre d’une tournée de promotion dans quatorze villes des Etats-Unis (23 mars-11 avril), l’auteure a révélé avoir initialement écrit le roman à la troisième personne, pour prendre une pause après "The Moor’s Account" où elle avait utilisé une narration à la première personne avec la voix formelle d’un esclave marocain du 16ème siècle, rapporte la MAP. Après avoir soumis le manuscrit fini, l’éditeur, tout en la félicitant, lui fait une remarque anodine à propos des personnages secondaires. Et c’est à ce moment qu’elle a décidé de réécrire le roman en lui donnant des perspectives narratives différentes, sans toutefois changer quoi que ce soit dans l'essence de l'histoire. «Les différents points de vue narratifs se répercutent sur la structure du roman, avec des passages bien distincts consacrés à chaque narrateur mais qui sont entremêlés à la manière d’un puzzle. Au fur et à mesure de la succession des récits, l’événement central est re-contextualisé selon la perspective de chaque narrateur», explique l’auteure, toujours rapportée par la MAP.
Bien avant sa parution simultanée aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, l’ouvrage a été très favorablement accueilli par les critiques. Il a notamment été nommé l'un des «Livres les plus attendus de 2019» par le magazine culturel Entertainment Weekly, le Boston Globe, le New York Magazine, The Millions, Bustle, Electric Literature, Nylon, HuffPost, BookPage, la BBC, et Buzz feed. L’écrivain sud-africain et Prix Nobel de littérature en 2003, J. M. Coetzee, décrit le roman comme un "récit habilement construit d'un crime et de ses conséquences [qui] montre, de manière discrète, les pressions auxquelles les Américains ordinaires d'origine musulmane ont dû faire face depuis les événements du 11 Septembre". Le magazine "Time" estime, de son côté, que le roman dresse «un portrait percutant de la race et de l'immigration en Amérique» et que Lalami est «remarquablement douée pour rendre compte de la vie intérieure de ses personnages». «Lalami nous propose une exploration approfondie de la vie de plusieurs personnes avec lesquelles la société américaine traditionnelle a une relation vexée», écrit pour sa part le Washington Post.