Mais il n’en reste pas moins qu’il doit sûrement y avoir quelques responsabilités à définir.
La bête immonde n’est pas sortie du néant, il y a bien des origines profondes qui ont fait qu’elle est ce qu’elle est aujourd’hui avec cette vague de l’horreur qui s’étend à plus d’un pays et plus d’une région de par le monde.
L’horreur est telle que la multiplication d’opérations et d’actes aussi barbares a fini par se transformer en guerre civile pure et simple. Le cas de l’Irak, celui de la Syrie ou encore celui tout aussi consternant du Yémen …Le spectre d’une telle horreur plane sur bien d’autres pays.
Il faut toutefois se méfier des grands titres dont on cherche à affubler les conflits affligés aux peuples de ces pays.
Les réduire au seul différend supposé opposer sunnites et chiites, c’est faire preuve d’une cécité inconcevable.
Que dire alors de ces grandes puissances, USA en tête, soucieux d’imposer leur modèle de démocratie, quitte à utiliser les méthodes les plus répressives ou les actes les plus meurtriers. Insoutenable soutenance que de chercher à se cacher derrière le label des droits de l’Homme, tout en semant le désarroi, l’horreur et le chaos.
Quand bien même le cas de la Syrie serait consternant, quand bien même tout citoyen du monde digne de ce nom aspirerait à voir la paix régner pour que soit mis fin au calvaire d’un peuple condamné aux pires atrocités et contraint à l’errance, malheureusement, il en est de même pour le peuple irakien livré à la sauvagerie daeshienne entre autres ignominies. Idem pour celui du Yémen exposé aux mêmes risques et dangers …
Mais contrairement à ces deux pays, c’est la Syrie qui a « les honneurs » de diviser Américains (et consorts) et Russes. Les uns et les autres rivalisent en idées, en propositions et en forums pour trouver « la meilleure solution qui soit » pour la Syrie. Quel élan philanthropique s’est-il inopinément emparé des deux « blocs »?
La France, sans doute piquée dans son ego gaulois, tente de forcer une place entre Etats-Unis et Russie, d’où les tout derniers petits raids aériens.
Mais pour se distinguer de tous les autres, orgueil oblige, Paris se veut plus anti Assad qu’eux. Du coup, la France est contre Daesh, mais aussi contre l’ennemi Bachar Al Assad. Il faut le faire !
Certains observateurs trouvent un malin plaisir de rappeler la Seconde Guerre mondiale et l’Alliance à l’époque avec un beaucoup plus dictateur que le petit Bachar, un certain Staline.