Autres articles
-
La commission d'aide à la production des œuvres cinématographiques dévoile les projets admis à l'avance sur recettes au titre de la 1ère session de 2024
-
Fatima Nouali Azar, membre du jury de la compétition des courts métrages
-
Le film marocain "Coup de tampon" projeté à Cotonou
-
La Journée mondiale du théâtre célébrée en grande pompe à Marrakech
-
L’ICESCO appelle à renforcer l’intégration du “père de tous les arts” dans les programmes scolaires
Après le mois sacré de Ramadan, nous pouvons donc évaluer la programmation des deux chaînes de télévision loin des considérations subjectives, des clichés et des jugements de valeur. Pour se limiter dans ces propos à la Chaîne de Ain Sebaâ 2M, on est forcé de constater que cette dernière a fourni un grand effort et fait beaucoup mieux que les dernières années.
En effet, s'agissant de la sitcom ou des films et téléfeuilletons, les téléspectateurs ont été gratifiés d'une programmation aussi riche que variée, conforme au slogan choisi par 2M, « 2M nous rassemble ».
Il va sans dire que l'après rupture du jeûne est l'indicateur le plus adapté dans ce genre d'évaluation, ce que la première chaine semble d'ailleurs avoir adopté en programmant « Dar al Warata ». La deuxième chaine a elle aussi choisi une sitcom qui a tenu en haleine les téléspectateurs tout au long du mois sacré, en l'occurrence « Yak Hna Jirane » qui a également eu le mérite de permettre la découverte de nouveaux talents très prometteurs.
« El Fad TV » a également suscité l'intérêt des téléspectateurs qui ont suivi avec beaucoup de plaisir les péripéties de cette nouvelle sortie d'El Fad. Ce dernier a, en effet, présenté un travail très bien élaboré, un travail professionnel où la créativité était réellement abondante et fertile.
Cet humoriste, au lieu de se limiter au one man show, s'est livré à un travail de fond avec décors et personnages appropriés en plus de gags très recherchés.
Autre série qui a réussi à relever le pari est « Okba lik », qui a réalisé une bonne performance. Cette production a montré qu'on peut être professionnel dans ce genre à condition d'en avoir les moyens. Et pour cette série, tous les moyens étaient là. Un bon réalisateur, des comédiens triés sur le volet et des textes bien écrits. On a remarqué que pour le dialogue, ce sont Amal Atrach et Tarek Boukhari, qui l'ont écrit et réussi au demeurant. La question est la suivante : doit-on confier l'écriture aux comédiens eux-mêmes à la place des scénaristes, qu'on dit en deçà des attentes des téléspectateurs et même des acteurs? Sanae Akroud, Amal Atrach, Fatima Zahra Benaceur et Dounia Boutazout, en plus de Tarek Boukhari et d'autres, ont tenté un joli coup et démontré qu'on peut réussir un travail cent pour cent marocain.
Pour « Saâdi Bebnati », cela dépendait des épisodes. Certains étaient mieux que d'autres notamment les derniers mais l'on se demande quand même pourquoi cette sitcom a été programmée à une heure aussi tardive.
Les téléspectateurs ont eu à voir ou revoir des films produits par 2M, ce qu'on peut considérer comme une très bonne initiative. Il est vrai que nombreux sont ceux qui ne savent pas que la plupart des films marocains diffusés par la deuxième chaîne sont sa propre production ou en coproduction. A ce titre, l'initiative a donné un nouveau souffle à la production nationale et permis de découvrir plusieurs talents tant au niveau de l'interprétation qu'à celui de la réalisation.
Des films plus ou moins anciens, d'autres encore tout récents comme « L'actrice » qui a été programmé au début du mois sacré.
C'est dire que la deuxième chaîne a tenu parole et réussi son pari. Le pari de réaliser un bon score au niveau de l'audimat. L'effort était très grand cette année pour répondre à tous les goûts et à toutes les franges des téléspectateurs. Un bon point donc pour les responsables de cette chaîne qui ont démontré qu'on peut intéresser les téléspectateurs, à condition de leur offrir un plateau qui répond parfaitement à leurs attentes.
En effet, s'agissant de la sitcom ou des films et téléfeuilletons, les téléspectateurs ont été gratifiés d'une programmation aussi riche que variée, conforme au slogan choisi par 2M, « 2M nous rassemble ».
Il va sans dire que l'après rupture du jeûne est l'indicateur le plus adapté dans ce genre d'évaluation, ce que la première chaine semble d'ailleurs avoir adopté en programmant « Dar al Warata ». La deuxième chaine a elle aussi choisi une sitcom qui a tenu en haleine les téléspectateurs tout au long du mois sacré, en l'occurrence « Yak Hna Jirane » qui a également eu le mérite de permettre la découverte de nouveaux talents très prometteurs.
« El Fad TV » a également suscité l'intérêt des téléspectateurs qui ont suivi avec beaucoup de plaisir les péripéties de cette nouvelle sortie d'El Fad. Ce dernier a, en effet, présenté un travail très bien élaboré, un travail professionnel où la créativité était réellement abondante et fertile.
Cet humoriste, au lieu de se limiter au one man show, s'est livré à un travail de fond avec décors et personnages appropriés en plus de gags très recherchés.
Autre série qui a réussi à relever le pari est « Okba lik », qui a réalisé une bonne performance. Cette production a montré qu'on peut être professionnel dans ce genre à condition d'en avoir les moyens. Et pour cette série, tous les moyens étaient là. Un bon réalisateur, des comédiens triés sur le volet et des textes bien écrits. On a remarqué que pour le dialogue, ce sont Amal Atrach et Tarek Boukhari, qui l'ont écrit et réussi au demeurant. La question est la suivante : doit-on confier l'écriture aux comédiens eux-mêmes à la place des scénaristes, qu'on dit en deçà des attentes des téléspectateurs et même des acteurs? Sanae Akroud, Amal Atrach, Fatima Zahra Benaceur et Dounia Boutazout, en plus de Tarek Boukhari et d'autres, ont tenté un joli coup et démontré qu'on peut réussir un travail cent pour cent marocain.
Pour « Saâdi Bebnati », cela dépendait des épisodes. Certains étaient mieux que d'autres notamment les derniers mais l'on se demande quand même pourquoi cette sitcom a été programmée à une heure aussi tardive.
Les téléspectateurs ont eu à voir ou revoir des films produits par 2M, ce qu'on peut considérer comme une très bonne initiative. Il est vrai que nombreux sont ceux qui ne savent pas que la plupart des films marocains diffusés par la deuxième chaîne sont sa propre production ou en coproduction. A ce titre, l'initiative a donné un nouveau souffle à la production nationale et permis de découvrir plusieurs talents tant au niveau de l'interprétation qu'à celui de la réalisation.
Des films plus ou moins anciens, d'autres encore tout récents comme « L'actrice » qui a été programmé au début du mois sacré.
C'est dire que la deuxième chaîne a tenu parole et réussi son pari. Le pari de réaliser un bon score au niveau de l'audimat. L'effort était très grand cette année pour répondre à tous les goûts et à toutes les franges des téléspectateurs. Un bon point donc pour les responsables de cette chaîne qui ont démontré qu'on peut intéresser les téléspectateurs, à condition de leur offrir un plateau qui répond parfaitement à leurs attentes.