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Pourtant, il y a plus de cinq ans déjà, le conseil municipal avait appelé, via des motions, les autorités compétentes à Taza à mettre en place un commissariat de police dans la ville. Aucune réponse, doublée d’une indifférence totale. Le conseil a même pris l’initiative de consacrer un terrain dédié à cette fin. L’absence de patrouilles régulières et de forces de l’ordre dans les rues ont permis aux voleurs de sévir dans l’impunité totale. Les rixes nocturnes sont le lot de tous les quartiers. Personne n’ose intervenir ni d’ailleurs appeler les «perturbateurs» au calme. Rares sont les voleurs ou criminels arrêtés. Au cours des trois dernières années, l’on a même assisté à des scènes de crimes mortels, sans réaction. La situation a aussi permis aux dealers d’exercer en plein jour et dans les grandes artères. «Les gens parlent même d’une certaine complicité entre des criminels et les corps susceptibles de préserver la sécurité et d’appliquer la loi», à en croire un membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
« Si la situation sécuritaire dans cette ville de quarante mille habitants n’interpelle pas le gouverneur, ni les membres du conseil provincial, la société civile va certainement réagir, et décider de présenter une requête aux autorités compétentes », renchérit la même source. La présence d’une structure sécuritaire s’avère donc urgente.